Officiel : Le Chili va déporter environ 2000 personnes
26 juin 2018 Rezo Nodwes Aucun commentaire
Mardi 26 juin 2018 ((rezonodwes.com))– Ça y est! Depuis vendredi, le processus d’expulsion dans le cadre du plan de migration du nouveau gouvernement chilien a commencé au Chili.

Selon les autorités, ce plan a été mis en œuvre pour faire face à l’afflux massif de migrants au cours des quatre dernières années (le nombre est passé de 400 000 à plus de 1,1 million).
Environ 2.000 ressortissants étrangers qui n’ont pas régularisé leur statut d’immigration, ayant un casier judiciaire ou purgeant des peines de prison seront expulsés du Chili avant fin de l’année, a annoncé lundi, le gouvernement du président Sebastián Piñera.
« Il y aura en effet environ 2 000 expulsions de notre pays des étrangers qui ont commis des crimes, d’ici la fin de l’année », a déclaré Cecilia Perez, ministre et porte-parole du gouvernement chilien.
La première étape de ces expulsions vise les étrangers qui, après avoir purgé une peine d’emprisonnement, n’avaient pas encore été expulsés du pays. Ensuite, les immigrants qui sont emprisonnés seront expulsés du Chili dès la fin de leur détention, a expliqué M. Pérez. Et dans une troisième étape, tous les migrants qui n’ont pas participé au processus de régularisation que le gouvernement a lancé en Avril, un processus qui a été bénéfique à plus de 140.000 étrangers, selon les chiffres de la Sous-secrétariat de l’Intérieur chasseront.

es autorités s’attendent à ce que quelque 200 000 étrangers s’inscrivent à ce programme, jusqu’à la fin du 22 juillet. Le gouvernement estime que ceux qui n’ont pas participé à ce programme ont un casier judiciaire. « Les portes s’ouvrent à tous les étrangers qui viennent contribuer à notre pays, qui veulent avoir de meilleures opportunités de vie. Mais pas ceux qui ont commis des crimes dans leurs pays ou qui ont l’intention de venir commettre un crime contre nous « , a déclaré Pérez.
Parmi les mesures d’immigration prises par le gouvernement de Piñera, un visa spécial a été accordé aux les Vénézuéliens, tandis qu’un visa contraignant a été imposé aux Haïtiens qui, jusqu’à présent pouvaient entrer au Chili, sans visa, comme de simples touristes.

Cette dernière mesure a contribué à faire évanouir le rêve de nombreux jeunes d’Haiti qui espéraient s’échapper de l’ile pour venir chercher un meilleur avenir dans le pays andin.