KIDNAPPING
ALTERPRESSE L”Université Kiskeya dénonce le kidnaping de l’ex ministre de l’éducation nationale sous le gouvernement de Jean Claude Duvalier. Il s'agit de Gérard DORCELY L’Université privée Quisqueya s’élève, avec la plus grande fermeté, contre l’enlèvement, le vendredi 4 février 2022, aux environs de la commune de Ganthier (municipalité à environ 30 km au nord-est de la capitale, Port-au-Prince), du professeur et recteur de l’Université de Port-au-Prince, Gérard Dorcély, également ancien titulaire du Ministère de l’éducation nationale (Ndlr : 24 février 1984 – 12 septembre 1985), dans une note de protestation, dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.
« Combien de nos éducateurs, de nos professionnels, de nos étudiants, de nos artisans, de nos chefs d’entreprise et de fonctionnaires de l’État doivent continuer à endurer cette violence des gangs (…) ? », s’interroge l’Université Quisqueya. Elle invite le gouvernement de facto, les acteurs de la classe politique « à s’engager, toutes affaires cessantes, dans une négociation soutenue, en vue de mettre au point une réponse coordonnée à l’expansion des gangs armés sur le territoire national. Dans une autre note de protestation, la Conférence des recteurs, présidents et dirigeants d’institutions d’enseignement supérieur haïtiennes (Corpuha) a appelé toutes les institutions membres de cette corporation à suspendre leurs activités, à partir du mardi 8 février 2022, en signe de protestation.La Corpuha invite instamment la Police nationale d’Haïti (Pnh) à poser des actions pertinentes, pour que le recteur de l’Université de Port-au- Prince, Gérard Dorcély, soit libéré dans les meilleurs délais. Des dizaines de personnes, dont la pharmacienne de carrière, Caëlle Edmond Jean Baptiste et le pasteur Lochard Rémy, victimes de kidnapping, ces derniers jours, sont toujours séquestrées par des ravisseurs. 20 passagers et un des membres d’équipage d’un autobus de la compagnie Sans Souci Tours, détourné le vendredi 4 février 2022 au niveau de la Croix-des-Bouquets (nord-est), demeurent également captifs des gangs armees.