La corruption est infiltrée à tous les niveaux dans ce gouvernement …lit-on dans le journal Le Devoir. 
La communauté internationale, et le Canada en particulier, serait en train de « perdre toute crédibilité » en Haïti, et ce, en continuant à soutenir le régime de Jovenel Moïse qui, pour une énième fois depuis le début de l’année fait face à un violent mouvement d’opposition populaire, écrit l’un des plus grands quotidiens du Canada.
« La révolte s’amplifie dans un contexte de plus en plus difficile et tendu où tout peut déraper » déclare le sociologue Jean-Claude Icart, chercheur à l’UQAM au sein de l’Institut d’études internationales de Montréal.
Montréal, dimanche 6 octobre 2019 ((rezonodwes.com))–« La corruption est infiltrée à tous les niveaux dans ce gouvernement dont l’élection [en 2016] est contestée par la population », résume Marie Dimanche dans un entretien accordé vendredi au journal canadien Le Devoir.
D’après Le Devoir, « Solidarité Québec-Haïti appelle Ottawa « à cesser de soutenir le gouvernement en place à Port-au-Prince, au nom des principes démocratiques qui sont chers aux Canadiens« .
« Alors que la rue réclame la démission du président, le Canada doit entendre cette voix et accompagner cette demande en mettant fin à sa relation avec Jovenel Moïse », affirme l’activiste Marie Dimanche à l’origine du groupe de pression Solidarité Québec-Haiti qui s’est formé en février dernier. Le pays faisait alors face à une des grèves générales les plus importantes de son histoire, a rappelé le journal de Montréal, Le Devoir.
« Le seul appui qu’a ce président pour le moment, c’est celui de la communauté internationale » a indiqué, pour sa part à Le Devoir, le sociologue Jean-Claude Icart, chercheur à l’UQAM au sein de l’Institut d’études internationales de Montréal. « La révolte s’amplifie dans un contexte de plus en plus difficile et tendu où tout peut déraper », a-t-il conclu.