Le MUPANAH, patrimoine national, victime d’attaques de manifestants
LOOP NEWS 
CREATED : 29 OCTOBER 201

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Le Musée du Panthéon National (Mupanah) a été, ce mardi 29 octobre, la cible d’attaques d’individus manifestant dans les artères du Champ-de-Mars. L'incendie est condamné par le ministère de la Culture qui parle d'une attaque que "rien ne peut justifier".
C'est Pradel Henriquez, ancien directeur de la Télévision Nationale d’Haïti (TNH) et ancien ministre de la Culture, qui a été le premier à attirer l'attention sur cette agression sur Facebook. « Des individus ont lancé un cocktail molotov ce midi de mardi, sur le musée. Le restaurant huppé, qui a déjà plusieurs évènements dont le Dîner en blanc, a été gravement atteint et en est sorti avec les vitres brisées », a-t-il signalé en cours de journée.
Les agents de sécurité sont intervenus et ont évité le pire.Cette attaque, d'après M. Henriquez, est la première enregistrée depuis la création de ce bâtiment patrimonial historique en 1983. Inauguré le 7 avril de cette même année, le MUPANAH est un musée public sur l’histoire et il a pour mission de conserver et de protéger le patrimoine national historique du pays. Il conserve, perpétue et diffuse le souvenir des restes des pères de la patrie.
Dans une note, ce soir, le ministère de la Culture et de la Communication s'est dit "attristé par la tentative d'incendie du MUPANAH".
"Le Ministère de la Culture et de la Communication condamne l’acte criminel, perpétré par des individus qui ont tenté d’incendier le Musée du Panthéon National MUPANAH", peut-on lire dans le document transmis à notre rédaction.
Le MUPANAH "proprement dit na pas été touché", précise le MCC qui poursuit que "toutefois, le restaurant a été atteint et en est sorti avec des vitres brisées. N’était-ce la diligence des agents de sécurité sur place, les dégâts auraient été plus considérables".
"Nos institutions culturelles, publiques ou privées, doivent être protégées", soutient le ministère qui demande à la justice de diligenter une enquête, pour les coupables payent.