Port-au-Prince – kidnapping : libération contre rançon du maestro Dickens Princivil
Par
Haiti Standard
-
08/12/2020
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Le maestro Dickens Princivil (photo Le Nouvelliste)
Haïti standard, le 8 décembre 2020.-
Environ 24 heures après le kidnapping du maestro Dickens Princivil, les ravisseurs ont libéré leur otage tôt dans la matinée du 8 décembre 2020, a confirmé le musicien sur les ondes de radio Caraïbes.
Dickens Princivil a été enlevé en compagnie d’une autre personne, dans la soirée du 6 décembre dernier, alors qu’ils revenaient d’une graduation. Le maestro a précisé que le rapt a été perpétré dans la commune de Port-au-Prince, précisément à la rue Carlstroem
Libéré à UNE Heure du matin dans le quartier de Martissant (Port-au-Prince). Toutefois, il n’était pas en mesure de préciser le montant de la rançon versée aux ravisseurs en échange de sa libération.
Face à l’incapacité des autorités policières et judiciaires à résoudre le problème du kidnapping dans le pays, des familles continuent d’être appauvries par l’industrie du kidnapping.
Jovenel Moïse sollicite le support de la CARICOM pour accoucher la nouvelle constitution
Dans une publication faite sur son compte Twitter, le mardi 8 décembre 2020, le Président Jovenel Moïse fait appel à l’accompagnement solidaire des États-membres de la Communauté caribéenne pour la réussite de la procédure devant conduire à l’adoption de la nouvelle constitution et l’organisation des élections générales dans le pays pour renouveler le personnel politique.
“J’ai eu le plaisir de participer au VIIe Sommet CARICOM-Cuba. À cette occasion, nous avons réfléchi, de manière approfondie, sur le présent et le futur des relations entre notre Organisation et l’un de ses partenaires qu’est la République de Cuba”, lit-on dans un tweet publié par le patron du Palais national.
“Nous avons deux grands chantiers que nous devons réaliser d’ici au 7 février 2022 qui marquera la fin de mon mandat à la Présidence. Il s’agit du processus de réforme constitutionnelle en cours et de l’organisation des élections à tous les niveaux en 2021”, a-t-il ajouté.
A rappeler que malgré tous les efforts déployés par le premier mandataire de la nation, Jovenel Moïse, dans l'élaboration de la nouvelle constitution, cette dernière ne fait pas l’unanimité dans le pays.
REMISE DE PRIX
Cérémonie de remise de prix du concours de textes et de reportages sur les droits humains pour l'édition 2020
C’est ce mardi 8 décembre 2020 qu’a eu lieu la cérémonie de remise de prix à l’intention des 16 lauréats de la 4e édition du concours de textes et de reportages sur les Droits Humains organiseé par l’Office de la Protection du Citoyen (OPC). Initié depuis l’année 2017, ce concours vise à créer une culture de droits humains chez les jeunes.
« Le triomphe de la démocratie, l’instauration d’un état de droit, la construction d’une société axée sur le respect des droits humains, la tolérance, les valeurs démocratiques doivent impérativement passer par des jeunes, des étudiants, des écoliers. Et, également des journalistes des presses responsables qui constituent à bien des égards, le canal par excellence, en matière de transmission de ces prescrits fondamentaux d’où la nécessité de les mettre en valeurs, de les sensibiliser et de les impliquer dans ce combat », a fait savoir le protecteur du citoyen, Renan Hédouville.
Les lauréats (es) de cette quatrième édition ont été subdivisés en trois catégories. Dans la catégorie A qui comprend des journalistes, JEAN Marline de Alter Radio est sortie lauréate des lauréats. La catégorie B axée sur les étudiants, a eu pour premier des lauréat, JEAN Pierre Evens issue de la Faculté d’Ethnologie. Enfin, la catégorie C ayant rapport avec des écoliers dont JOURDAN Love-Kendy issue du Collège St Louis de Jérémie, en est sortie la première des lauréats (es).
Des ordinateurs, des Smartphones, des dictionnaires, des livres sur les droits humains sont, entre autres, les primes qui ont été octroyées aux 16 lauréats de cette 4e édition.
Me Renand Hédouville, dans ses propos de circonstance, a salué le courage, la détermination et l’intérêt que portent ces lauréats à la question des droits humains. Il a, en outre, précisé que ces lauréats sont désormais des jeunes ambassadeurs (rices) de l’OPC pour la cause des droits humains en Haïti.
En marge de cet événement, deux personnalités ont été honorées (es) pour leur contribution à l’avancement de la société ainsi que pour le respect, la promotion des droits humains en Haïti à savoir, Odette Roy Fombrun et Louis Henri Mars.
Ladite cérémonie s’est déroulée en présence notamment, d’un représentant du bureau du haut-commissariat des droits de l’homme en Haïti, de la coordonnatrice de l'Union des femmes à mobilité réduite d'Haïti, du Directeur Haïti Avocats Sans Frontières-Canada, du secrétaire d’Etat à la jeunesse, des cadres de l’OPC, pour ne citer que ceux-là.
Infolive Haiti
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POLICE ET FANTOM 509
La police nationale d’Haïti dénombre 70 policiers appartenant à "Fantom 509"
L’Inspection générale de la Police nationale d’Haïti (IGPNH) indexe 70 policiers comme faisant partie du groupe armé se réclamant de la police, baptisé, Fantom 509. L’information a été rapportée par le porte-parole de l’IGPNH, Jonet Vital, lors d’une rencontre avec la presse ce mardi.
Port-au-Prince, le 8 décembre 2020 :-Pas moins de 70 policiers sont impliqués dans la mouvance dénommée fantom 509, dont la méthode consiste à semer le trouble pour faire passer ses revendications. Telle est la conclusion partielle d’une enquête en cours, conduite par l’Inspection générale de la Police nationale d’Haïti (IGPNH
Le porte-parole de la police des polices qui a communiqué l’information à la presse, affirme que pas moins de 60 de ces policiers ont déjà été auditionnés par l’IGPNH. Les 10 autres n’ont pas répondu à la convocation de l’inspection générale. En guise de conséquence, les chèques de ces derniers sont retenus par l’IGPNH, informe Jonet Vital.
Une fois que toutes les personnes indexées seront auditionnées, l’IGPNH pourra boucler son enquête et fixer les responsabilités en ce qui concerne les divers actes de vandalisme qui ont été perpétrés dans la capitale haïtienne ces derniers temps et qui sont revendiqués par les membres de fantom 509, rassure l’inspecteur Vital.
Outre l’affaire Fantom 509, la porte-parole de l’IGPNH en a également profité pour informer la population sur l’état d’avancement de plusieurs autres enquêtes, relatives à l’implication présumée ou avérée de policiers dans des Affaires jugées illégales. Ainsi, a-t-il confirmé que la police avait effectivement abusé de la force lors de la manifestation des médecins contre l’insécurité le 30 novembre dernier à Port-au-Prince.
L’Inspection générale de la Police nationale d’Haïti déplore que des agents aient agi de la sorte, selon le porte-parole de l’institution. Jonet Vital rassure que les coupables seront punis, conformément aux règlements de l’institution policière.
Dans la même veine, le porte-parole de l’IGPNH informe que l’enquête sur l’assassinat de l’étudiant, Mical Samul progresse. A date, des mesures conservatoires ont été prises à l’encontre de certains policiers. Le jeune Mical Samul, mémorand à la Faculté d’Agronomie et de Médecine vétérinaire (FAMV), a été assassiné, d’après les notes de protestation du décanat, des professeurs de la faculté et du rectorat de l’Université d’État d’Haïti (UEH). Selon les premières informations, la victime aurait été tuée à Clercine, d’une balle à la tête, par un agent de la Brigade d’intervention motorisée (BIM) de la police nationale.
S’agissant du meurtre de l’agent de police affecté a l’Unité de Sécurité générale du palais national (USGPNH), Jean Rosner Glézil, lors d’une descente de la police à Révélation Hôtel, dans la commune de Delmas, le porte-parole de l’IGPNH évoque un blocage à l’avancement de ce dossier. Le propriétaire de l’Hôtel aurait refusé de collaborer avec les enquêteurs, si l’on en croit Jonet Vital. L’IGNPH n’étant pas une instance coercitive, se propose de remettre le dossier à la Direction centrale de la police judicaire(DCPJ) pour les suites appropriées, a-t-il donc indiqué.
POLICE ET FANTOM 509
La police nationale d’Haïti dénombre 70 policiers appartenant à ‘’Fantom 509’’
L’Inspection générale de la Police nationale d’Haïti (IGPNH) indexe 70 policiers comme faisant partie du groupe armé se réclamant de la police, baptisé, Fantom 509. L’information a été rapportée par le porte-parole de l’IGPNH, Jonet Vital, lors d’une rencontre avec la presse ce mardi.
Port-au-Prince, le 8 décembre 2020 :-Pas moins de 70 policiers sont impliqués dans la mouvance dénommée fantom 509, dont la méthode consiste à semer le trouble pour faire passer ses revendications. Telle est la conclusion partielle d’une enquête en cours, conduite par l’Inspection générale de la Police nationale d’Haïti (IGPNH
Le porte-parole de la police des polices qui a communiqué l’information à la presse, affirme que pas moins de 60 de ces policiers ont déjà été auditionnés par l’IGPNH. Les 10 autres n’ont pas répondu à la convocation de l’inspection générale. En guise de conséquence, les chèques de ces derniers sont retenus par l’IGPNH, informe Jonet Vital.
Une fois que toutes les personnes indexées seront auditionnées, l’IGPNH pourra boucler son enquête et fixer les responsabilités en ce qui concerne les divers actes de vandalisme qui ont été perpétrés dans la capitale haïtienne ces derniers temps et qui sont revendiqués par les membres de fantom 509, rassure l’inspecteur Vital.
Outre l’affaire Fantom 509, la porte-parole de l’IGPNH en a également profité pour informer la population sur l’état d’avancement de plusieurs autres enquêtes, relatives à l’implication présumée ou avérée de policiers dans des Affaires jugées illégales. Ainsi, a-t-il confirmé que la police avait effectivement abusé de la force lors de la manifestation des médecins contre l’insécurité le 30 novembre dernier à Port-au-Prince.
L’Inspection générale de la Police nationale d’Haïti déplore que des agents aient agi de la sorte, selon le porte-parole de l’institution. Jonet Vital rassure que les coupables seront punis, conformément aux règlements de l’institution policière.
Dans la même veine, le porte-parole de l’IGPNH informe que l’enquête sur l’assassinat de l’étudiant, Mical Samul progresse. A date, des mesures conservatoires ont été prises à l’encontre de certains policiers. Le jeune Mical Samul, mémorand à la Faculté d’Agronomie et de Médecine vétérinaire (FAMV), a été assassiné, d’après les notes de protestation du décanat, des professeurs de la faculté et du rectorat de l’Université d’État d’Haïti (UEH). Selon les premières informations, la victime aurait été tuée à Clercine, d’une balle à la tête, par un agent de la Brigade d’intervention motorisée (BIM) de la police nationale.
S’agissant du meurtre de l’agent de police affecté a l’Unité de Sécurité générale du palais national (USGPNH), Jean Rosner Glézil, lors d’une descente de la police à Révélation Hôtel, dans la commune de Delmas, le porte-parole de l’IGPNH évoque un blocage à l’avancement de ce dossier. Le propriétaire de l’Hôtel aurait refusé de collaborer avec les enquêteurs, si l’on en croit Jonet Vital. L’IGNPH n’étant pas une instance coercitive, se propose de remettre le dossier à la Direction centrale de la police judicaire(DCPJ) pour les suites appropriées, a-t-il donc indiqué.