MIAMI, 13 Mai – Rien n’a encore été dit sur les méthodes de travail du Conseil présidentiel de transition et pourtant ce ne doit pas être négligeable, ni négligé. Car c’est une expérience sans précédent.
Imaginons les réunions au sommet du CPT, surtout au début, où chacun des 7 conseillers débarquerait avec son bataillon de secrétaires particuliers et collaborateurs/collaboratrices, où se tiendront-elles ?
Si l’on peut dire, le stade Sylvio Cator n’y suffirait pas.
Cela ne signifie pas que c’est une mauvaise chose, nous sommes dans une situation si empêtrée que le plus de tête-ensemble mieux ça vaut mais il faut quand même de l’ordre, car ici et vu que c’est une expérience totalement nouvelle, le risque de brouhahas est évident.
Par conséquent, il faut tout de suite une certaine division du travail. Coûte que coûte. Cette semaine débute le processus du choix d’un premier ministre. Qu’est-ce qu’un premier ministre ? C’est l’exécuteur numéro 1 des décisions prises au sommet de l’Etat.
Or si le sommet ne se définit pas clairement, s’il n’a pas un programme clair et net alors, tenez-vous bien, c’est le premier ministre qui fait tout, qui a tous les pouvoirs, c’est lui donc le seul maitre à bord …