Vant Bèf Info.com - Les principales artères de la ville, telles que l’avenue Christophe, la rue Capois et les voies menant au marché Salomon, sont devenues de véritables dépotoirs à ciel ouvert, entravant la circulation et posant de sérieux risques sanitaires pour les résidents. Les déchets s’accumulent à un rythme alarmant, dégageant des odeurs nauséabondes et attirant les rongeurs.
Ce problème ne peut être négligé. Outre son impact visuel, il représente une menace sérieuse pour la santé publique. Les eaux usées risquent de devenir des foyers de maladies telles que le choléra, mettant en danger la vie des habitants, en particulier ceux vivant dans des camps.
« Plusieurs cas de choléra ont été recensés dans le centre. La menace est imminente. En plus des conditions de vie déplorables dans le camp, l’hygiène laisse à désirer », déclare Roodolph Mécénat, 47 ans, résidant au lycée Marie Jeanne. « Des équipes de voirie ont entamé le nettoyage des rues du Champ de Mars depuis quelques jours », témoigne Junior Romélus, vendeur de minutes de recharge. « Hier encore, la rue 6 menant au bureau de la Commission Nationale des Marchés Publiques (CNMP) a été dégagée », ajoute-t-il.
Une approche multidimensionnelle est essentielle pour résoudre cette crise. Il est impératif d’intensifier les efforts de ramassage des déchets et d’améliorer les services de collecte des ordures. Les campagnes de sensibilisation à la gestion des déchets doivent être renforcées, impliquant activement les résidents dans le maintien de la propreté de leur environnement.
En conclusion, l’éducation environnementale doit être au cœur de cette initiative. En sensibilisant les citoyens, nous pouvons espérer un changement significatif. Le nettoyage des artères de Port-au-Prince est bien plus qu’une nécessité esthétique. C’est une question de santé publique et de respect de l’environnement. Il est urgent que toutes les parties prenantes unissent leurs efforts pour restaurer la beauté de la capitale.
Rhinews.com - Après la crise survenue le 30 avril 2024 qui a secoué le Conseil Présidentiel de Transition (CPT), le divisant en blocs majoritaire et minoritaire, une résolution a été adoptée par les membres pour surmonter leurs difficultés.
Dans cette résolution, les membres signataires ont décidé qu’en l’absence de consensus, toutes les grandes décisions du Conseil seraient prises par une majorité qualifiée de cinq (5) conseillers sur les sept (7) votants. Ces décisions incluent notamment le choix du Premier ministre, des membres du gouvernement, des membres du CEP, des Directeurs généraux, des dirigeants des institutions indépendantes, des ambassadeurs et des consuls généraux, des conseils d’administration des organismes autonomes, des collectivités territoriales, et des commandants des forces publiques. De plus, cette résolution établit l’ordre des présidences tournantes pour la période à venir.
Ils ont également affirmé que l’esprit d’harmonie, de cohésion et la recherche de consensus demeurent essentiels dans tous les processus de prise de décision pendant la période intérimaire.
“La cohésion au sein du Conseil Présidentiel de Transition est fondamentale pour aborder la crise multidimensionnelle à laquelle est confrontée la nation haïtienne. Pendant les 21 mois de la période de transition, agir rapidement et efficacement est essentiel pour chaque conseiller(e) partageant collectivement la fonction présidentielle de la République, attribuée au Conseil Présidentiel de Transition.”
“Priorisant l’intérêt général et le bien-être de la population haïtienne, les conseillers s’engagent à faire preuve d’humilité, d’ouverture d’esprit, d’abnégation, de sens des responsabilités et de pragmatisme dans leurs décisions”, selon la résolution datée du 7 mai 2024.
La constitution d’un caucus de quatre membres votants dénommé “bloc majoritaire indissoluble” (BMI), la désignation d’un coordonnateur et la désignation d’un premier ministre en violation des procédures établies ont semé la zizanie au sein du conseil, au point que certains craignaient son implosion. Cette crise a considérablement perturbé le fragile équilibre au sein du conseil et a ralenti le processus de mise en place de la nouvelle équipe de transition.
Vant bèf Info.com - Port-au-Prince, le 9 mai 2024.-Tous les membres votants, ainsi qu’une observatrice, ont paraphé la résolution établissant une majorité qualifiée de 5 sur 7.
Cette résolution instaure également une présidence tournante au sein du CPT.
Les responsabilités de cette présidence seront assumées successivement par Égard Leblanc Fils, Smith Augustin, Lesly Voltaire et Louis Gérald Gilles.
Le mandat du représentant du Collectif 30 Janvier au Conseil a commencé le 7 mai et se terminera le 7 octobre 2024.
Ces mesures sont conçues pour favoriser l’harmonie et la cohésion dans toutes les décisions pendant la période intérimaire, précise la résolution.
Jean Allens Macajoux
Vant Bèf Info (VBI)
Vant Bèf Info.com - Une centaine d’organisations de femmes haïtiennes ont suivi attentivement les démarches ayant conduit à la création du conseil présidentiel. Ces structures estiment qu’après 3 ans de gouvernance marqués par l’échec, le pays a besoin de dirigeants sensibles aux défis actuels.
Elles exhortent donc le conseil présidentiel à répondre aux attentes des femmes, qui représentent plus de 52% de la population, en nommant Marie Denise Claude comme Première ministre. Selon ces associations, Mme Claude possède une vaste expérience en tant que dirigeante d’organisations politiques, ce qui la prédispose à prendre les rênes de la Primature.
Ses compétences avérées et sa maîtrise des enjeux nationaux et internationaux font d’elle une candidate idéale pour diriger le prochain gouvernement. C’est l’argument avancé par ces organisations de femmes opérant dans plusieurs départements du pays.
Vant Bèf Info (VBI) - La crise actuelle au sein du Conseil Présidentiel de Transition suscite de vives inquiétudes parmi ses partisans. Pendant ce temps, des acteurs en faveur de la nomination d’un juge de la Cour de Cassation en tant que président qualifient le premier conflit au sein du CP de perte de temps. Dans cette optique, le Congrès National de Ouanaminthe insiste sur la désignation d’un juge régulièrement nommé à la Cour de Cassation comme président.
Port-au-Prince, le 7 mai 2024 – Le pasteur Saint-Pierre Destiné, membre du Conseil national Ouanaminthe pour une nouvelle Haïti, critique vivement le spectacle offert par le Conseil Présidentiel. Douze jours après leur prise de fonction, ces membres ne maîtrisent toujours pas les rouages du pouvoir, laissant le pays sur pilotage automatique.
Les gangs haïtiens usent-ils des citoyens comme boucliers humains contre une intervention militaire imminente ?