Dans une lettre rendue publique le samedi 5 Février le candidat du pouvoir et de la plateforme INITE a tenu à faire le point sur ses mésaventures.
Judes Célestin qualifie d’élan patriotique et de souci sincère de changer les choses son engagement dans la course présidentielle.
« Puis vinrent les élections du 28 Novembre 2011 et la confusion savamment entretenue. .. Le gouvernement tombant grossièrement dans le piège des sourires et des empressements diplomatiques sollicita l’assistance technique de ses fossoyeurs. »

« Ainsi sommes nous arrivés en cette première semaine de février…à ces résultats mensongers que notre CEP a infligé à la conscience nationale ».

Puis Judes Célestin décrit son amertume devant l’attitude de ses coreligionnaires de la plateforme INITE qui n’ont pas hésité à le vendre, en le laissant tomber. Mais en même temps il se moque d’eux qui tellement pressés d’agir n’ont pas consulté la Loi électorale qui ne reconnaît pas à un parti le droit de désister son candidat…
Il dit son indignation, sa colère, sa révolte…
Et il pose la question suivante : « Comment comprendre la mise à l’écart du candidat à la présidence de INITE alors que tous les candidats législatifs de la plate-forme lesquels ont mené avec lui campagne commune et conjointement ont largement gagné dans tous les départements dans toutes les circonscription du pays…
Judes Célestin termine en concluant qu’il n’est pas fait de cette pâte malléable qui prend la courbure de la main qui la pétrit et qu’il est des valeurs suprêmes qu’il ne saurait vendre pour des plats de lentilles… « Je n’étais pas prêt à ramasser le sceptre présidentiel dans la gadoue et la boue et courir le risque d’y laisser mon orgueil et mon prestige…
Il qualifie ces résultats de prime à la violence… et conclut par ces paroles : Un militant ne perd jamais la guerre : il perd des batailles, mais s’il garde ses convictions, elles en sortent enrichies et renforcées .