Il était midi trente quand la nouvelle est tombée au micro des diverses stations de radios de la capitale.
Le journaliste Jean Richard Louis Charles de Radio Kiskeya tombe raide mort. En face de lui, de l’autre côté de la Rue Capois, un autre cadavre celui de Wilner Duperval.

La position des corps de part et d’autre de la chaussée n’a pas manqué de laisser perplexes les uns et les autres.
Le journaliste était très apprécié de ses confrères qui se sont portés sur les lieux aussitôt connu la nouvelle. Tous étaient consternés et chacun voulait exprimer son appréciation de Jean Richard Louis Charles qui après 5 ans à Radio Kiskeya s’apprêtait à quitter la station pour aller prêter ses services dans un autre media.

Brusquement les choses prennent corps sur les lieux du crime. La police d’investigation est sur les lieux. Les uns et les autres parlent et on apprend d’une source professionnelle que une arme a été découverte sur les lieux, un Longer et que le journaliste aurait été tué avec une balle extraite de l’arme.
Un premier examen révèle aussi que c’est Wilner Duperval qui aurait tué Jean Richard Louis Charles mais qui, coup de théâtre aurait été tué par quelqu’un d’autre.
Tout se passe donc comme si le meurtre de Jean Richard Louis Charles avait été commandité et que le tueur, Wilner Duperval a été abattu sur les lieux même, son crime une fois perpétré, comme pour effacer toute trace.

Il était environ une heure trente quand une ambulance s’et présentée sur les lieux et est parti avec les deux corps. Fait surprenant on n’a pas remarqué la présence d’aucun juge de paix. Il n’y a pas eu non plus de parents aux abois à venir sur les lieux pour l’identification des corps.