C’est la grande question en cette veille du deuxième tour des élections présidentielles et législatives du 20 mars. 2011.
L’avant veille, le vendredi 18 mars, on a pu entendre dans les hauts parleurs installés tout autour de la résidence de Jean Bertrand Aristide à Tabarre des chansons engagées mais aussi des déclarations de jeunes affirmant qu’ils n’iraient voter dimanche que si leur leader tout juste retourné d’exil le leur demandait.

De son côté la Minustah a lancé un appel au peuple, lui demadant d’aller voter massivement. Dans une déclaration lue par la porte-parole de la mission onusienne, Sylvie Van Den Wildenberg, la Minustah considère les élections du 20 mars comme un rendez vous décisif d’un peuple résolument tourné vers un avenir meilleur. Les électeurs haïtiens sont appelés à faire montre de leur ferme volonté d’exercer leur droit souverain à choisir les dirigeants en qui ils ont confiance, selon la déclaration de la Minustah.

Ces élections devraient conduire vers une stabilité politique et une transition démocratique, selon la mission onusienne, qui dit croire qu’elles devraient également permettre d'aboutir à la réduction de la pauvreté, à la reconstruction et à la relance de la croissance économique et du progrès social .