Elle a eu lieu le mercredi 4 juin, à l’initiative de LUNAK, Lutte Nationale Contre le Kidnapping et de GCC, le Groupe de citoyens concernés. Un grand nombre d’associations et de personnalités de la société civile se sont joints aux organisateurs pour inviter tous les secteurs de la société civile à y participer.
Dès le début, les organisateurs ont fait ressortir qu’il s’agissait d’une journée pacifique et qu’ils se réservaient le droit de saisir les pancartes discordantes , distillant des messages violents que certains pourraient tenter d’infiltrer dans les rangs des marcheurs. La Marche silencieuse a débuté à 9 heures du matin devant l’église du Sacré Coeur de Turgeau pour descendre le long de l’Avenue Charles Sumner avec un arrêt devant le ministère de la Justice. Puis la marche a descendu l’Avenue Magny, a emprunté la Rue Capois, la rue Légitime avec un aqrrêt devant le commissariat de Port-au-Prince, l’Avenue Magloire Ambroise, la rue St Honoré, la Rue Mgr Guilloux pour se terminer devant le Palais de Justice.
Les organisateurs ne comptent pas s’arrêter là,. Ils veulent forcer les pouvoirs publics à prendre leurs responsabilités, en assurant la sécurité de la population, mais veulent aussi interpeller tout un chacun car c’est chaque membre de la société, toujours d’après les organisateurs qui a sa quote part à apporter si on veut mettre fin à ce fléau qui a pour nom Kidnapping. Les responsables de la Police Nationale d’Haïti ont été sur la selette au cours des principales interviews accordées par les organisateurs. Ce sont eux qui ont la tâche de protéger la population. Alors qu’ils démissionnent , si ils ne peuvent pas accomplir la tâche qui leur a été confiée