Les avocats de Jean-Claude Duvalier et une
dizaine de ses partisans ont tenté de museler
Amnesty International et des journalistes haïtiens lors de la présentation du rapport:
« On ne peut pas tuer la vérité» Le dossier Jean-Claude Duvalier
, ce 22 septembre à Port-au-Prince.
La conférence de presse
organisée par Amnesty International a été interrompue à plusieurs
reprises et s’est déroulée dans une atmosphère tendue sans que les partisans de Duvalier
acceptent un véritable dialogue avec les délégués de l’organisation une fois l’évènement
terminé.
Les journalistes présents à la conférence de presse ont
été empêchés de faire leur travail dans
des conditions convenables et les victimes de Duvalier présentes ont été intimidées et
harcelées par les partisans de l’ancien dictateur;
la plus part se sont senties obligées
d'abandonner la salle par crainte de leur sécurité.
Amnesty International déplore ces évènements
que l’organisation considère comme une
atteinte aux libertés d’expression et de réunion. Ce type de pressions et intimidations qui ont
été exercées sur les victimes et les autorités judiciaires depuis le début de l’enquête criminelle
contre Jean-Claude Duvalier sont totalement inacceptables.
Amnesty International appelle les partisans de Jean-Claude Duvalier et les personnes qui sont
supposées de le représenter de respecter les droits des ceux et celles qui réclament justice et
la fin de l’impunité en Haïti.