A l’occasion du sommet Rio+20, conférence des Nations-Unis sur le développement durable à Rio au Brésil, le président de la république a laissé entendre dans son discours de circonstance que le sommet des Nations Unis pose plus de questions qu’il en résout.

La ville de Rio (Brésil), 20 ans après le sommet de la paix en 1992, reçoit cette année encore le sommet des Nations-Unis où les dirigeants du monde entier se penchent sur le destin de la terre, pour prendre un engagement politique renouvelé en faveur du développement durable.
Ce sommet tourne autour de deux thèmes capitaux qui sont : « une économie verte dans une perspective d’éradication de la pauvreté » et « la révision de l’architecture du cadre institutionnel de développement durable ».
M. Martelly a profité pour exposer certains défis auxquels le pays fait face.
« Je suis à la tête d’un pays dont l’environnement est dévasté, dont l’écosystème est menacé par l’instabilité politique et qui se caractérise par une surpopulation et une extrême pauvreté. Je dois avouer que concernant le cas d’Haïti, ce sommet me pose plus de questions qu’il n'en résout », a déclaré le chef de l’Etat.
Mr Martelly a profité de l’occasion pour exprimer sa gratitude envers le peuple et les autorités brésiliennes pour l’accueil chaleureux fait à la délégation Haïtienne.