Les violons ne s'accordent pas entre le Sénat et la Chambre des députés sur la mise en place d'une commission bicamérale paritaire chargée d'analyser les dossiers des postulants désireux de représenter le Parlement au Conseil électoral devant organiser les prochaines sénatoriales partielles et les Colectivités territoriales. Le bureau de la Chambre basse a sélectionné neuf députés alors que le Sénat n'est prêt à accepter que cinq noms. « La Chambre des députés a jusqu'à mercredi prochain pour revenir sur sa décision et envoyer cinq représentants à la commission bicamérale », a martelé le président du Sénat, Simon Dieuseul Desras. Sinon, a dit le sénateur Desras en conférence de presse, « le Sénat se lavera les mains dans cette affaire et laissera la responsabilité d'organiser les élections à l'exécutif et à la majorité présidentielle à la Chambre basse. »( Le Nouvelliste) Plus d'un mois après la signature du protocole d'accord, la crise relative à la mise en place de l'organe électoral perdure. Religions pour la paix, véritable facilitateur des pourparlers entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, s'est retiré du processus. Les trois nouveaux représentants du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire(Cspj) ne peuvent, jusqu'à présent, intégrer le Conseil électoral. Les administrations communales sont gérées depuis plus d'un an par des commissions mises en place par l'exécutif , alors que ces commissions communales doivent être élues par le people, comme le veut la Constitution . Les mandants des élus étant arrives à expiration que de les laisser jusqu’à ce que le people en nomme d’autres, l’Exécutif les a remplacé manu military par des commissions qu’il a désigné, Enfin le Sénat est amputé d'un tiers de ses membres … Et aucune date ne peut être fixée pour la tenue d’élections legislatives dans le pays. C’est la crise !