Le nom de Néhémy Joseph enlève le sommeil au Palais national qui perd toute sa sérénité. C’est le moment de s’arrêter et de poser un ensemble de questions. Qu’est-ce qui vaut à ce magistrat des Gonaïves d’avoir ce profil du diable pour le Palais national ? Pourquoi a-t-on si peur de Me. Néhémy Joseph ? Quels sont les antécédents de ce citoyen qui est arrivé sur la scène politique à travers le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) avec la Présidence ? Telles sont les questions poses par Mr Hérold Jn François de l’ANMH. Hérole Jan François poursuit en ces ermes: “Porte-parole du CSPJ avant son entrée en fonction comme institution nouvelle, Me. Néhémy Joseph envoie à la nation un signal positif. Ses entrevues avec les médias de la capitale empreintes de sérénité et d’assurance, nous disaient que l’on avait là le profil d’une personnalité, d’une figure nouvelle que l’on apprendra à découvrir. Juste avant l’inauguration des travaux du CSPJ, Michel Martelly invita quelques membres de la nouvelle institution en attente d’investiture. Trois au moins sont écartés et ne reçoivent pas l’invitation de participer à cette première rencontre avec le Président. Néhémy Joseph dénonce dans la presse cette première fuite en avant. Dès son entrée en fonction, le CSPJ donnait à la nation de légitimes signes d’inquiétudes. L’institution qui devait offrir une posture d’unité pour assumer le contrôle du pouvoir judiciaire, en rupture avec une tradition plus que bi séculaire de domination de l’Exécutif paraissait divisée en deux camps. D’un côté, cinq conseillers qui mangeaient dans les mains de l’Exécutif qui cherche à dominer dans l’ombre le CSPJ, et en face, quatre autres conseillers, parmi lesquels, Néhémy Joseph. Dans le conflit faisant suite à la désignation controversée de trois membres de l’institution au Conseil Électoral Permanent, le camp des quatre, vu comme la branche légaliste du CSPJ, a mené avec détermination une franche bataille pour forcer à la tenue de nouvelles élections pour désigner, cette fois-ci, dans les normes, les représentants du CSPJ au CEP. Néhémy Joseph, représentant de la Fédération Nationale des Barreaux est rappelé par ses pairs et fait un retrait du CSPJ, suivant en cela Me Dhilia Lemaire, représentante des Organismes des Droits Humains au CSPJ, rappelée en premier. Les pressions de l’opinion publique ont eu gain de cause, le CSPJ entend raison et veut reprendre le processus de désignation des ses membres au CEP. Les deux personnalités précédemment citées regagnent les rangs du Conseil Supérieur du PouvoirJudiciaire avec l’aval de leur organisation et une élection conforme désigne trois nouveaux représentants du CSPJ au Conseil Électoral Permanent. Et Hérod Jn Franç√ois conclut en ces termes: Le choix de Néhémy Joseph, de Léopold Berlanger et d’autres figures crédibles pour siéger au prochain organisme électoral, c’est la meilleure garantie et pour le pays, et pour le pouvoir, de gré ou de force, pour atteindre une situation de paix sociale et de stabilité au service d’un climat qui lui garantira de boucler son terme dans un pays en chantier.