après la Guadeloupe, en grève depuis maintenant un mois pour réclamer de meilleures conditions de travail, une augmentation de salaire et plusieurs autres points c’est maintenant le tour de s martiniquais de manifester à leur tour.
2000 manifestants ont gagné les rues vendredi réclamant une augmentation de salaire. Les marcheurs chantaient des slogans hostiles à la minorité blanche de l’île, les Béké. “ La Martinique est pour nous et non pour eux”.
Cette élite blanche descendant des blancs, propriétaires des grandes plantations est lié à 1 % de la population martiniquaise s’élevant elle à 401.000 résidents. La classe moyenne se bat pour joindre les deux bouts et la crise économique globale soulève beaucoup de tensions raciales.
La manifestation de vendredi en Martinique cependant s’est déroulée de façon pacifique, sous les yeux de 130 policiers anti-riots arrives de France pour empêcher tout débordement.
Dimanche le collectif guadeloupéen à la tête des manifestations a reçu la visite de la députée de Guyane Christine Taubira venue apporter son soutien . “ Je suis très heureuse de saluer les guadeloupéen qui ont repris avec leurs traditions de luttes socials. Je suis venue leur dire que les Guyannais sont avec eux ! “.
La Martinique est à son onzième jour de grève avec les écoles, les magasins et les stations de gaz fermés. En Guadeloupe la grève a déjà plus de trios semaines et paralyse l’île.
Le Présdient Nicolas Sarkozy vendredi a demadé aux ministres de son gouvernement de dresser une liste de measures pour stimuler et modernize l’économiedes îles.
Les propriétaires de magasins en Martinique ont accepté de baisser de 20 % les prix d’une centaine de produits . Le gouvernement , quant à lui, a décidé d’accorder une augmentation de $ 280 dollars par mois à 25.000 familles nécessiteuses. Il propose aussi une baisse immédiate des prix de la gasoline et propose enfin d’insuffler 17 millions de dollars au secteur agricole pour aider à sa relance. Enfin autre proposition le financement de 1.000 logements à loyers modérés pour lutter contre la crise du logement. Michel Monrose, porte parole du groupe à la tête de la manifestation en Martinique a promis de réviser les propositions du gouvernement. En attendant, la grève générale continue. Les manifestations ne doivent pas se terminer.