Un ressortissant haïtien décapité en pleine rue à Herrera en République dominicaine, sous des rires et applaudissements

Un ressortissant haïtien décapité en pleine rue à Herrera en République dominicaine, sous des rires et applaudissements

Santo-Domingo, 3 mai 2009- (AHP)- Un ressortisant haïtien a éte décapité d'un seul coup de hâche samedi en pleine rue par un groupe d'hommes violents à Santo-Domingo. Le jeune haïtien dont l'identité n'a pas été communiquée est accusé d'avoir tué 2 jours auparavant un citoyen dominicain repondant au nom de Pascual de León Lara, (45 ans)

Le drame s'est produit dans une atmosphère festive en présence d'une foule nombreuse venue des quartiers de Buenos Aires de Herrera, qui s'est réunie au coin des rues 3 et 12 pour assister à la scène macabre, et la victime a été injuriée, brutalise et torturée pendant un bon bout de temps, sans que la police dominicaine ait pu intervenir.

"La scène de décapitation s'est déroulée sous les applaudissements de la foule composée d'adultes et d'adolescents qui ont filmé à l'aide de leurs cellaires, la tête qui a roulé sur plusieurs mètres avoir avoir éte detachée du corps", ont indiqué ds temoins. 

Dans son édition du 3 mai, le quotidien dominicain Listin Diario écrit que cette scène rapelle étrangement l'ère de la terreur de la rance revolutionaire du XVIII siecle.

La décapitation du jeune haïtien rappelle aussi la vidéo " El machetazo" montrant "un donminicain en train de de couper les deux bras à un haïtien". Mais les autorités dominicaines avaient dénoncé un montage, expliquant que ce genre de pratique n'est pas propre à la République dominicaine. 

Toutefois, les cas d'intolérance se multiplient en Républicaine contre les travailleurs haitiens. Et selon le president de la junte centrle de Vecinos, Basilio Benítez, le nombre sans cesse croissant des imigrants illégáux haïtiens impliqué dans toutes sortes de travaux, principalement la construction et le commerce des rues, pose un sérieux problème social dans le quartier de Buenos Aires de Herrera.

Un autre membre du conseil, Ramón Boitel a fait savoir que sa communauté ne sait quoi faire avec " cette grande population d'haïtiens, non seulement de travaileurs, mais aussi de femmes et d'enfants qui trainent dans les rues, n'ayant aucune place où vivre.

Un haïtien décapité en pleine rue à Santo Domingo sous les applaudissements d'un public chauffé à blanc
Le Ministre haïtien des Affaires Etrangères, Alrich Nicolas, condamne « cet acte de barbarie prémédité » et appelle les autorités dominicaines à assumer leurs responsabilités.

Monsieur Alrich NICOLAS, Ministre haïtiens des affaires étangères était lundi matin l’invité de Marcus à l’émission mélodie Matin. Il a formellement condamné cet acte infra humain en prenant soin de condamner et la decapitation du citoyen dominicain par l’haïtien et celle de l’haïtien par cette foule en colère , criant vengeance. Le minister a dit qu’il était en contact permanent avec l’ambassadeur cinéas en république dominicaine qui avait aussi contacté les autorités dominicaines .

Entretemps, le premier moment de stupeur passé , les langues se délient. Le GARR, leGroupe d’appui aux Réfugiés en République dominicaine publie une note de presse , veritable recensement de tous les cas de violation des droits des haïtiens annoncés dans les divers quotidiens dominicains pendant les quatre premiers mois de l’année 2009.

A Port-au-Prince, dans les taxis, les écoles, sur les places publiques, c’est l’unique sujet de conversation. L’indignation est à son comble et l’on se demande si il suffit d’être en contact permanent avec l’ambassadeur d’Haïti en République dominicaine. Si il ne faudrait pas faire davantage.

PRESSE DOMINICAINE
http:www.listindiario.com.doapparticle.aspx?id=99988


LA POLICE DOMINICAINE DEMANDE AU FRERE DU CHARPENTIER DOMINICAIN TUE, DE SE RENDRE AUX AUTORITES, POUR INTERROGATION A PROPOS DE LA DECAPITATION DU RESSORTISSANT HAITIEN AU QUARTIER DE BUENOS AIRES


LE COMMANDANT DE POLICE DU SECTOR DE BUENOS AIRES INFORME QUE LES AUTORITES ONT COMMENCE UNE ENQUETE A PROPOS DES FAITS SANGLANTS QUI ONT ÉTÉ PERPETRES DANS LA ZONE CONTRE UN HAITIEN ET UN DOMINICAIN