Ce qui démontre à quel point le travail acharné et l’innovation peuvent tracer la voie vers une croissance économique.

Ce programme montre de nouvelles tendances positives dans la culture d’entreprise en Haiti.

 

Port-au-Prince, Haïti – Vendredi 27 octobre 2017: Cinquante parmi les entrepreneurs les plus innovants d'Haïti sont en lice, pour le titre de Digicel Entrepreneur de l'Année 2017. Le thème du concours de cette année est le transfert du savoir ; c’est-à-dire le savoir-faire entrepreneurial durement acquis, est combiné et partagé avec ceux qui savent l’utiliser valablement, pour en tirer un avantage compétitif.

 

L’une des choses particulièrement intéressantes, dans le concours de cette année, est que 32 des 50 entreprises dirigées par nos finalistes régionaux - soit 65% - ont été fondées depuis le tremblement de terre de 2010, souvent par des Haïtiens vivant à l'étranger, qui sont revenus apporter leur aide au pays, et qui désormais ont décidé d’y rester pour contribuer sur le long terme.

 

Néanmoins, ils ne sont pas les seuls à avoir été inspirés par le désastre, pour aider à redresser l'économie du pays. Il existe des histoires émouvantes, sur la façon dont des jeunes Haïtiens ont saisi des opportunités d’affaires uniques pouvant conduire au changement durable, et d'autres sur la façon dont des étrangers venus d’abord pour aider, et sont tombés amoureux du pays et de ses habitants.

Un autre fait très inspirant également, est le grand nombre de femmes entrepreneures en compétition pour le titre Entrepreneur de l’Année, soit 19 des 50 finalistes. Ceci reflète le rôle essentiel joué par les femmes dans la société haïtienne et, de plus en plus, dans le monde des affaires ; ce qui en fait un pilier du tissu social et économique.

«C’est gratifiant de constater qu’à cette huitième édition du concours, de nouvelles tendances positives commencent à émerger, illustrant ainsi l'impact du concours, et le changement plus grand, qui se produit derrière les histoires individuelles», déclare Maarten Boute, le Président de Digicel Haïti.

 

« L'implication de plus de femmes et l'apport créatif de la diaspora haïtienne sont des gages de la transformation continue de la société haïtienne,  en une société caractérisée par une culture d'entreprise moderne, par plus de prise de risques et d'innovation. »

 

« C’est pourquoi le transfert du savoir se révèle être le thème si important cette année. », selon M. Denis O’Brien, Président de Digicel Group. « Un transfert du savoir bien effectué présente d’énormes avantages. Dans l’entreprise, cela conduit à une manière de ’penser conjointe’, très agressive et qui permet de franchir l’étape de la conception à l’accès au marché. Dans les associations, où les entrepreneurs sont en réseau, cela permet de ‘dynamiser’ leur faculté naturelle à innover. »

 

« Nous en prenons ainsi acte, lorsque les institutions gouvernementales apprennent du secteur privé, ou encore quand les entreprises privées s’inspirent du savoir académique. Ceci met en évidence le fait que le transfert du savoir est un ‘sport de contact‘. Cela se rapporte à la façon dont les gens interagissent entre eux. Et il convient en effet d’agir plutôt que de théoriser.»

 

Le concours  vise à identifier, récompenser et promouvoir les hommes et femmes d’affaires les plus prometteurs,  dont les initiatives peuvent soutenir les bases de la croissance économique d'Haïti. Sept qualités clés sont mises en évidence, telles que: le savoir-faire entrepreneurial et commercial, le leadership, la transparence, la vision, la créativité, la sensibilisation aux problèmes environnementaux, et l’originalité.

 

On distingue cinq catégories, dans lesquelles concourent 10 finalistes régionaux pour chacune d’entre elles, selon les critères suivants, allant de l’agriculture à l’environnement, passant par la construction, et l’industrie, au secteur des services et celui des entreprises émergentes. Ce qui confère donc  à un large éventail d'entreprises, une opportunité prodigieuse de présenter leurs produits et services, ainsi que l'esprit entrepreneurial de leurs fondateurs.

 

Ces 50 finalistes régionaux passeront à 25 finalistes nationaux, dont les noms seront annoncés lors d'une cérémonie, qui aura lieu le 28 octobre prochain.

 

Les histoires qui se cachent derrière ces participants, sont plus inspirantes que jamais, si l’on tient compte des exemples frappants sur la façon dont les avancées technologiques majeures déterminent constamment le type d'offres des entreprises, passant par la transformation des aliments au secteur de la construction.

 

De nouveaux secteurs d'activité sont identifiés et exploités, comme par exemple le secteur médical. Parallèlement, un nombre croissant d'entreprises, ayant consolidé leur place sur le marché local, cherchent à établir présentement des partenariats à l'étranger, à forger de nouvelles  chaînes d'approvisionnement internationales et à s’orienter beaucoup plus vers l'exportation.

Ces modèles de réussite seront présentés dans une série de reportages télévisés en cinq parties à la télévision nationale, mettant en valeur chacune des cinq catégories. Les finalistes auront alors l’occasion de parler de leur parcours et de leurs expériences personnelles, et dresser le portrait de leurs activités. Ces émissions de télé seront ponctuées par un programme spécial, autour de la finale nationale qui se tiendra en décembre.

 

Comme à l’accoutumée, les finalistes bénéficieront cette année, du programme de formation continue des cadres. Ils pourront se former au contact d’experts relatifs à leur domaine d’activité ; et être plongés de manière intensive, dans une sorte d’incubateur. La formation sera assurée par Sofihdes, bien entendu autour du thème « le transfert du savoir ».

 

Cette année le concours est réalisé en partenariat avec le CFI et est supporté par la BID et la Sofihdes.

FIN