Le Premier ministre Jean-Max Bellerive a participé cette semaine à la 33 ème édition de la conférence de Miami sur le Bassin des Caraïbes. Au cours de cette rencontre, dirigeants politiques, diplomates américains et responsables d’entreprises se sont réunis dit souhaiter une diminution des coûts, pour attirer des investissements en Haïti.

« Ça coûte trop cher d'investir en Haïti aujourd'hui, précise le chef du gouvernement haïtien au journal Miami Herald avant d'ajouter qu'il espère que son message ne sera pas perçu dans le seul sens qu'« Haïti est ouvert aux investissements étrangers », mais « qu'elle s'emploie aussi à rendre plus faciles et moins coûteux les investissements d'affaires dans le pays».

Le Premier ministre Jean-Max Bellerive a été l'orateur principal à la conférence économique annuelle sur la Caraïbe qui a accorder cette année une attention spéciale à Haïti.

Cette semaine a vu l’arrivée en Haïti de l’expert indépendant des Nations Unies: Michel Forst qui a fait des déclarations qui n’ont pas beaucoup plut aux organisations de défense droits humains du pays. L’expert indépendant en effet a estimé juste la mise à l’écart du parti de Jean-Bertrand Aristide dans la course électorale, après avoir consulté les documents fournis par la représentante Madame Maryse Narcisse au CEP.
Renan Hédouville estime que l’expert indépendant des Nations Unies ne maîtrise pas bien ses dossiers au regard de ses déclarations sur le processus électoral.
De son côté, Pierre Espérance du Réseau national de défense des droits humains, soutient que Michel Forst avait rencontré son organisme. Toutefois, il fait part de son désaccord avec l’envoyé des Nations Unies qui a pris position en faveur du CEP. Alors que les organismes locaux avaient condamné les agissements du Conseil électoral.
« Michel Forst n’a même pas pu entrer en contact avec les responsables du CEP pour vérifier la validité des pièces présentées par les partis exclus », a soutenu Pierre Espérance.
Le RNDDH et le Carli ont également affirmé leurs désaccords face aux déclarations selon lesquelles le sénat serait responsable des retards enregistrés dans l’établissement d’un président à la tête de la Cour de cassation. « C’est encore une preuve que Monsieur Forst ne maîtrise pas son dossier », a martelé Renan Hédouville.