Au moins cinq sites d’hébergement parmi les plus peuplés à Port-au-Prince sont identifiés comme des abris dangereux par les autorités où sont enregistrés des actes de criminalité et des viols.


« Nous avons quelques préoccupations dans les camps des déplacés au Champ de mars, proche du palais national, à Delmas 2 sur le terrain de l’ancien aéroport et dans un camp érigé sur un terrain de golf, près de Pétion-ville », a déclaré jeudi M. Ola-Davies George porte-parole de la Minustah.

« Ces camps sont considérés comme des zones à hauts risques où des vols et des viols sont perpétrés », a indiqué M. Ola-Davies.

Il a cependant assuré que des mesures de sécurité ont été adoptées dans ces camps où des policiers haïtiens ainsi que des policiers de l’ONU sont déployés en permanence.

« La PNH et la UNPOL font face ensemble à cette situation, des patrouilles à pieds et des points fixes sont organisés chaque jour et nous encourageons les gens a rapporté des cas d’insécurité », a encore indiqué le porte-parole de la Minustah.

Il a communiqué le 113 un numéro de téléphone pour signaler des cas d’insécurité.