Quand ils ne se font pas passer pour un employé de la Banque Mondiale, offrant l’installation de panneaux solaires pour un prix dérisoire, ils jouent la carte World Vision en offrant des emplois en veux tu en voilà. Dernièrement ce gang cherchait des graphiste pour monter le site de World Vision, envoyant des courriels avec des offres plus alléchantes les unes que les autres. Aujourd’hui, il se sont déplacé, ayant fini d’écumer la capital. Ils ont plutôt transportés leurs penates dans le Nord, surtout dans la commune du Limbé. Ceci a porté l’organisation non gouvernementale World Vision Haïti a publier un communiqué dénonçant l’existence d’un groupe d’individus qui utilisent le nom de l’organisation pour arnaquer des gens à la recherche d’emplois dans la commune de Limbé. Ces arnagueurs demandent notament aux candidats de fournir leurs passeports et des frais afin d’obtenir un emploi. Une fois en possession de ces passeports et ayant touché la somme demandée pour fournir l’emploi, ils s’empressent évidemment de disparaitre. World Vision informe le public en général qu’elle ne demande jamais de frais à un candidat pour obtenir un emploi, et n’offre pas non plus de participer à une séance de formation en France ( d’où la demande des voleurs-tricheurs pour le passeport de la victime). L’ONG informe qu’elle a déjà contacté les autorités compétentes de cette escroquerie. Aussi, elle demande instamment aux demandeurs d’emploi de ne pas répondre à ces offres de travail frauduleuses et les déconseille fortement d’y prêter attention. Elle rappelle que les procédures de recrutement sont publiées tant à l’intérieur qu’à l’extérieur à travers des réseaux d’informations formels et officiels. (Journaux, sites web). « World Vision est une organisation humanitaire chrétienne dont la mission est de travailler avec les enfants, les familles et leurs communautés. L’organisation s’assure toujours de rendre transparentes toutes les opérations liées à ses projets de développement en vue de permettre une meilleure participation des membres des communautés en Haïti », conclut la note.