Le Gouvernement Martelly/Lamothe ne serait pas engagé dans la constitution d’une nouvelle Armée, mais plutôt dans celle d’une « Force de défense civile », selon le Ministre de la Défense Les 41 jeunes formés en Equateur et actuellement en stage à la base militaires équatorienne à Petite-Rivière de l’Artibonite ne constituent pas l’embryon d’une nouvelle Armée, mais plutôt les premiers éléments d’une Force de défense civile, selon des déclarations faites mercredi à ce sujet au micro de Kiskeya par le Ministre de la Défense, Jean Rodolphe Joazile. Cette Force de défense civile devra assurer la surveillance des frontières et la sécurité de la population, notamment au moment des catastrophes, ajoute-t-il. Les 41 jeunes sont d’ores et déjà considérés comme des employés du Ministère de la Défense, a déclaré M. Joazile sans préciser de quelle provision légale dispose son Ministère pour se doter d’une quelconque force publique. Un plan de 3 ans pour la mise en place de cette Force de défense civile a été conçu, informe le titulaire de la Défense, estimant que le pays ne dispose pour le moment pas des moyens de constituer une Armée avec toutes les composantes de celle-ci. Pour le moment, les 41 jeunes techniciens accompagnent le contingent militaire équatorien dans la construction de routes et d’écoles à Petite-Rivière de l’Artibonite, indique Joazile. De nombreux pays amis d’Haïti sont déjà prêts à apporter leur contribution à la constitution de la Force de défense civile. Le Ministre de la Défense cite le cas du Brésil qui serait prêt à signer un accord avec Haïti pour la formation de 500 jeunes devant faire partie de la Force de défense civile. Le Ministre s’est enfin félicité d’avoir pu verser des indemnités aux militaires démobilisés, dans le cadre de l’engagement pris envers eux par l’Etat depuis le gouvernement de transition Alexandre/Latortue