Plusieurs familles victimes de démolition de maisons dans les rues du Champ-de-Mars, de la Réunion, Saint-Honoré, et de l'Enterrement (centre de la capitale Port-au-Prince) réclament justice et réparation aux autorités étatiques.
Les familles victimes dénoncent les actions arbitraires de déguerpissement forcé effectué le samedi 31 mai 2014 par l'administration Martelly/Lamothe dans ce périmètre déclaré d'utilité publique après le tremblement de terre de janvier 2010.
Plusieurs familles déguerpies qui se retrouvent, jusqu'à présent, sans domicile dorment dans les rues, dans des camionnettes stationnées et dans des endroits situés aux abords du pénitencier national et du palais de justice, rapporte t-il, lors d'une  conférence de presse.
Les victimes réclament des logements décents et demandent « aux organisations de droits humains et à la communauté internationale de prendre leurs responsabilités parce que cet acte criminel ne doit pas rester impuni ».