Le Président du Sénat, Dieuseul Simon Desras dément catégoriquement avoir demandé au gouvernement chilien de s’ingérer dans les affaires internes du pays dans la lettre adressé à son homologue chilien le 4 novembre dernier. Estimant que ses propos ont été déformés par des partisans zélés du pouvoir dans le but de ternir son image, le numéro un du grand corps se demande pourquoi cette même correspondance acheminée aux parlements brésilien et Uruguayen n’a pas suscité le même tollé. Si le sénateur Wencesclass Lambert a été le premier à critiquer la démarche du président de la chambre haute, qu’il a qualifié de crime de haute trahison, le bureau du grand corps dans son ensemble se déclare solidaire de Dieuseul Simon Desras. C’est ce qu’a fait savoir le premier secrétaire dudit bureau, Steven Benoit, indiquant que cette levée de bouclier contre le président du Sénat est liée à la lutte pour l’élection d’un nouveau bureau en janvier prochain.