Début, ce mardi 11 février 2014, de la deuxième phase du dialogue entre les partis politiques et l’Exécutif. L'hôtel « El Rancho » sera, une fois de plus, le théâtre de cet événement qui focalise toutes les attentions en suscitant de nombreux débats. Le chef de l'Etat devra rencontrer, durant cette phase, vingt-trois partis politiques afin de discuter des points inscrits dans l'agenda mis en place, lors de la première phase qui a vu les partis pro et anti-pouvoirs échangés et négociés leurs contradictions pour arriver à une proposition commune. Durant cette phase, dit-on, préparatoire, les différents acteurs avaient eu à statuer sur des points comme la Gouvernance, les élections, l'amendement de la constitution ainsi que de nombreux sous-points. Parmi les points saillants de l’agenda dégagé, les partis ont opté pour une seule élection en 2014, la mise en place d'un gouvernement d'ouverture et le replâtrage du CTCEP. L’Exécutif devra se prononcer sur ces points face aux partis politiques qui auront à argumenter leurs positions. Une troisième phase est également prévue dans le cadre de ce dialogue, appelé à tort ou à raison, inter-Haïtien. Cette troisième mise en scène verra l’entrée en lice du Parlement qui statuera avec l’exécutif sur les points déjà débattus. En attendant, il faudra une entente entre les deux protagonistes de la deuxième phase. De nombreuses personnalités, notamment des parlementaires se sont prononcés sur le déroulement de ce dialogue. Du nombre, le sénateur de la Grand'anse, Maxime Roumer et le député de Chantal-Torbeck, Guy Gérard Georges qui se disent favorables à la poursuite de ce dialogue en vue d'arriver à une solution durable et favorable pour le peuple haïtien. M. Georges a poursuivi pour prévenir que le consensus qui sera trouvé a l'issue de ce dialogue inter-haïtien ne devra pas être dicté par l'international.