Alors que la campagne électorale pour les élections législatives (Sénatoriale partielle et députation) a débuté mercredi, les entités politiques agrées n’ont reçu de l’État, aucun financement pour leur campagne. Un financement pourtant prévu dans le décret électoral à l’article 125 qui stipule « l’État accorde aux partis politiques, aux groupements politiques ayant des candidats agréés aux élections, une subvention pour les aider à mener leur campagne électorale [...] »
Le Gouvernement avait programmé un montant de 500 millions de gourdes pur aider l’ensemble des entités politiques acceptées par le CEP
Et tout le monde se demande avec raison ce qui se passe.
La campagne électorale a été lance au CEP.
Rappelons aussi que le ministre de l’économie et des finances Wilson Laleau avait confirmé une augmentation de 150 millions de gourdes pour le financement des Partis Politiques.
Fin Avil le Premier ministre Evans Paul avait lui aussi confirmé que 500 millions de gourdes avaient été mobilisés pour aider les partis politiques.
Mais rien n’a été décaissé à l’arrivée de la date prévue pour ce décaissement.
Que peuvent faire les partis politiques ?
En attendant, des leaders de Partis Politiques déplorent que jusqu’à présent le gouvernement n’a pas encore déboursé une gourde de cette subvention et exhortent les autorités à faire preuve de responsabilité. Pour plusieurs d’entre-eux, c’est une preuve que les autorités ne souhaitent pas véritablement la tenue d’élections cette année, malgré les garanties maintes fois répétées par le Conseil Électorale Provisoire, que ces élections auront bien lieu.
À un mois de l’ouverture des bureaux de vote (9 août à 6h00 a.m.) pour le premier tour des législatives, c’est clair que tout n’est pas aussi prèt qu’on voudrait nous le faire croire.