Plusieurs dizaines de personnalités du monde de l’art et de la protection du patrimoine culturel.

Cela s’est passé à l’Université Quisqueya au haut de Turgeau.

La mission de ce Centre, construit sur le Campus de l’Uniq, est, entre autres, de protéger, promouvoir et sauvegarder des biens culturels.

Il est construit dans le cadre d’un partenariat entre le ministère de la culture, l’Université Quisqueya, le Groupe Imaginescence (institution de recherche et de développement) et la Smithsonian institute des États-Unis d’Amérique.

La ministre de la Culture, Dithny Joan Raton, se réjouit de la concrétisation de ce centre après une longue attente.

Cette nouvelle institution « laisse augurer d’un avenir prometteur quant à la préservation des actifs culturels, qui enrichissent et modèlent l’identité nationale », espère la ministre Raton.

Le recteur de l’Université Quisqueya, Jacky Lumarque, souhaite que ce centre soit un « espace d’échanges, de formation, d’exposition, de débats d’idées sur la place de la culture dans le développement économique et social ».

« Le Centre de conservation de biens culturels est une structure de prestation de services aux institutions publiques, aux galeristes, aux collectionneurs, aux artistes et aux chercheurs », précise Jacky Lumarque.

C’est aussi dans cette perspective de service public qu’un protocole est signé entre le ministère de la culture et l’institution universitaire.

Suivant l’entente, le gouvernement haïtien apportera un montant de 2 millions de gourdes sur une année pour aider à l’opérationnalisation de ce Centre.

Plusieurs autres personnalités ont pris la parole lors de la cérémonie, dont l’ambassadrice des États-Unis d’Amérique en Haïti, Pamela White, le sous-secrétaire pour l’histoire de l’art et de la culture à Smithsonian, Richard Kurin, et le président du haut conseil de l’Uniq, Patrick Victor.