Journée décisive aujourd'hui Mardi 28 Mars 2017

 

Les pays de la région auront à voter pour dire si oui ou non ils approuvent la proposition du secrétaire général de l'OEA d'imposer des sanctions au Vénézuéla.


 

 

Ces informations sont tirées d’un article du Miami Herald dont l’auteur est :

 

ANTONIO MARIA DELGADO

 

            






 

 

 

Le sénateur Marco Rubio a envoyé un avertissement musclé lundi à la République Dominicaine, au Salvador mais aussi à Haïti, leur disant clairement qu’il sera très difficile de les protéger ,  d’éviter des coupes de l’aide américaine à leurs pays respectif si ils ne prennent pas la position de défendre la démocratie en ne votant pas en faveur  de sanctions contre le Vénézuéla.

 

 

 

Le  Républicain de Floride, est l’une des personnes critiquant le plus le gouvernement vénézuélien  et il aurait fait ces déclarations au quotidien El Nuevo Herald . Il s’agit de ce vote qui doit intervenir le mardi 28 Mars, un vote qui est d’une importance exceptionnelle pour le future de la démocratie dans la région dit Marco Rubio.

 

Le vote affectera l’assistance que Washington accorde à El Salvador, à la République Dominicaine et à Haïti a tenu à préciser Marco Rubio.

 

“ ce n’est pas une menace, a t-il ajouté mais plutôt une réalité”. A ajouté Marco Rubio qui est l’un des architectes de ces loi qui déjà sanctionnent le gouvernement chaviste, le traitant de corrompu, et de violateur de droits humains.

 

 

 

 

 

“ Nous avons une situation difficile à Washington , ce qui nous force à penser à des coupures massives dans l’aide externe” a précisé aussi le sénateur. Et cela va être très difficile pour nous de justifier l’octroi d’une certaine assistance à certains pays de la région si il se révèle à la fin de la journée que ces pays ont refusé de collaborer, de coopérer à la défense de la démocratie dans la région”.

 

Marco Rubio a aussi précisé qu’il a été fort surpris en constatant que certains pays de la région  n’avaient pas encore décidé comment voter cette semaine à l’Organisation des Etats Américains , l’OEA, en dépit du rapport du secrétaire général de l’OEA Luis Almagro qui n’a pas manqué de préciser comment le régime du président Nicolas Maduro s’et transformé en une dictature, dirigée par un Trafiquant de drogue  qui, d’une manière régulière brise les diverses sections de la Charte de l’organisation interaméricaine concernant la démocratie.

 

 

 

Il a été particulièrement surpris de l’indécision de El Salvador, de la République dominicaine et d’Haiti, tous des pays dit Rubio, qui ont souffert beaucoup en ce qui concerne le non respect des droits de l’homme chez eux ainsi que du manque de démocratie dans leurs pays respectifs. .

 

 

 

Rappelons ici que pour être écarté  de l’OEA, il faut que les deux tiers des membres de l’OEA votent en faveur de ce retrait du pays.

 

L’année dernière, le Vénézuéla a du faire face à une tentative d’Almagro de l’écarter de l’OEA  et n’a pu y échapper que grâce à l’attitude de trois pays, la République Dominicaine, El Salvador et Haïti qui se sont abstenu de voter pour le retrait du Vénézuéla de l’OEA.

Cela signifie donc que tous les autres pays de l’organisation ont voté POUR ce retrait , en FAVEUR de ce retrait.

Le support d’Haïti en faveur du Vénézuéla n’est pas bien interprété par  certains pays de la région qui n’ont pas manqué de noter que l’OEA avait donné son soutien au gouvernement intérimaire en acceptant une reprise des élections qualifiées de frauduleuses , et ceci malgré les objections faites par les Etats-Unis.

Et l’auteur de l’article de continuer:

Comme un nouveau gouvernement est à la tête du pays ( il parle évidemment d’Haïti) on se pose des questions sur la direction que va prendre maintenant le vote d’Haïti .

Les gouvernements d’Haïti dans le passé se sont toujours alignés aux côtés du Vénézuéla au cours de disputes avec l’OEA, parce que les deux pays partagent un passé historique qui lie les deux nations. Et ici le journaliste rappelle comment le Simon Bolivar  avait reçu l’aide en nourriture et troupes d’Haityi ce qui lui a permis de libérer l’Amérique du Sud de la domination espagnole , ce que le Vénézuéla n’a jamais oublié et demeure l’une des raisons de l’octroi de l’aide Petro Caribe.

Marco Rubio a tenu à souligner qu’il a été en contact avec Donald Trump et les présidents du Costa Rica et du Honduras dans le but d’obtenir leur support pour la proposition d’Almagro consistant à activer la Charte de l’OEA dans le cas du Vénézuéla dans le but d’imposer des sanctions à ce pays de l’Amérique du Sud.

Le gouvernement américain va sans aucun doute supporter la proposition d’Almagro ce mardi, a aussi ajouté le sénateur Marco Rubio . Et il en est ainsi de plusieurs autres pays de la région qui se sont montrés plutôt concernés par la détérioration des institutions démocratiques en Amérique latine.

Les prochains jours vont être très important concernant le futur de la démocratie dans la région a coclut marco Rubio.

Quelle va être l’attitude du gouvernement d’Haïti.

On peut dire que la région dans son ensemble a les yeux fixes sur ces trois pays: La République dominicaine, le Honduras et Haïti.