Lundi, la coalition des organisations démocratiques de l’opposition regroupant notamment Pont, VERITE, « Pitit Dessain », INITE démocratique, « Kontra Pep », « PALMIS » , « Kore N », Rassemblement de l’Arcahaie, ainsi que les élus de Fanmi Lavalas et les sénateurs de l'opposition, a annoncé 3 jours de manifestation, les 28, 29 et 30 septembre, contre le très controversé budget 2017-2018 afin de forcer le Chef de l’État à revenir sur ses décisions budgétaires.

 

Me André Michel, l’un des porte-parole du Rassemblement de l’Arcahaie, annonce que la « bataille est lancée » et un vaste mouvement de mobilisation à Port-au-Prince, dans le Plateau Central, à Jacmel, à Petit-Goâve, au Cap-haïtien, à Saint-Marc et à Léogâne, « toute la population sera debout pour dénoncer ce budget qui va appauvrir davantage la population haïtienne. »

 

De son côté l'ancien Président du Sénat et ex-ministre de l'Environnement, Dieuseul Simon Desras, exhorte la population à ne pas se laisser manipuler par les discours faisant croire que le gouvernement révisera le budget, évoquant l’article 35 de la déclaration universelle des droits humains qui stipule « quant un gouvernement viole les lois de son pays, la seule porte de sortie du peuple, c’est l’insurrection ». Par ailleurs, il dénonce un plan qui viserait à assassiner des leaders de l’opposition, rappelant aux membres du Gouvernement qui passeraient aux actes qu'« Ils seront passibles du tribunal pénal international ».

 

TB/ HaïtiLibre