La grogne de population s’intensifie. L’administration Moïse/Lafontant semble ne pas soupeser l’ampleur de la crise sociopolitique se profilant à l’horizon. Il persiste dans sa myopie, selon toute vraisemblance. Alors que l’opposition étend ses tentacules à Port-au-Prince et plusieurs autres villes de province, exigeant le retrait du budget 2017-2018, le départ du président de la République, la suspension du processus de la remobilisation des Forces armées d’Haïti (FAD’H) et un sursis à la mise en place du Conseil électoral permanent (CEP).