La croissance de cette industrie est indispensable pour la paix sociale et politique d’Haïti. Actuellement environ 30.000 travailleurs y sont employés et génèrent jusqu’à 86% du revenue d’exportation du pays. Parmi une population de 10 millions ils gagnent environ le double du revenue per capita qui est de $ 780 dollars par an, même si ils ne touchent que le salaire minimum qui est de 200 gourdes par jour (soit $ 4.56) Dans un article publié sur le site de Al Jazeera et intitulé : “A glittering industrial park in Haiti falls short,” Jonathan Katz propose une fausse constatation concernant l’application de la loi du salaire minimum en Haïti. De l’article on lit , «ce salaire devrait être augmenté et atteindre les $6.85 par jour...les propriétaires d'usines ont tout simplement refusé la moindre augmentation à leurs ouvriers… pas une seule factorie en Haïti s’est pliée à la nouvelle loi» Ceci il dit l’avoir appris de l’Organisation Internationale du Travail. Plus précisément cette information provient d’un rapport de Better Work, une organisation basée à Genêve et en effet affilée à l'OIT. La Branche locale ou Better Work Haiti est sous contractante du Département américain du travail. Elle a pour responsabilité de veiller la conformité des fabricants dont les vêtements fabriqués en Haiti bénéficient par la loi HOPLE-HELP d'un accès hors taxes sur le marché américain. Peut avant la publication de son 6 ème rapport bisannuel, Better Work révéla ses intentions d’utiliser une interprétation contestée de la loi comme base de son évaluation. Les partenaires de BWH au sein du gouvernement Haïtien furent part de leurs objections signalant que les critères et la méthode que proposait Better Work ne reflétait pas la loi comme promulguée. D'autant plus la loi du salaire minimum de 2009, n’avait pas une intention punitive mais souhaitait un résultat constructif. Ceci est particulièrement vrai pour la dernière phase mise en vigueur octobre 2012. Cette disposition confirme que le salaire quotidien minimum est de 200 Gourdes. Elle invite employeurs et ouvriers a appliquer des examens de performance selon des normes reconnues universellement. Le fabricant alors a l'obligation d'afficher un tarif qui permet aux opérateurs et équipes de production de réaliser 300 Gourdes au cours de 8 heures de travaille. Cette exécution plus efficace des producteurs augmenterait aussi bien la valeur des marchandises que le fabricant livre. Better Work Haiti dans son rapport finale détermina que 100% des 24 usines exportant selon les conditions de la loi HOPE étaient en non-conformité en matière de la paye du salaire minimum. Le reportage créa comme prévue des malentendus entre ouvriers et direction et provoqua une sévère appréhension parmi les acheteurs étrangers. Beaucoup d’entre eux tout simplement choisirent de s’approvisionner ailleurs. Ceci pour éviter de commettre des erreurs dans l’estimation des coûts de production ou d’avoir leurs entreprises associées a une controverse sur le salaire minimum en débat en Haiti. Le Ministère du Travail et des Affaires Sociales le MAST et la Commission Tripartite pour la Mise en Oeuvre de la Loi HOPE (syndicats, employeurs, fonctionnaires d’état) ont immédiatement reconnu la nécessité de produire un outil d’évaluation conforme a la loi du salaire minimum et du code haitien du travail. A cette fin une méthodologie officielle a été préparée avec la participation active des secteurs intéressés pour assurer a partir de la prochaine année fiscale, des évaluations justes et conformes a la loi. Comme HOPE-HELP, le Parc Industriel de Caracol ou PIC sont des atouts essentiels a la croissance économique du pays. Ils se tiennent au centre d’un effort du gouvernement haïtien pour augmenter a 200,000 le nombre de travailleurs dans le secteurs habillement d’ici l’année 2018. Les nouvelles installations de Caracol permettent aussi que les travailleurs Haïtiens atteignent des nivaux de compétitivité égales a ceux de leurs homologues autour du monde. La réussite de cet objectif remplit ainsi les attentes pour une amélioration du niveau de vie a travers le pays, qu’envisageât le US Congress lors de la promulgation de la loi HOPE en 2006. Traduit du texte en américain de Yves Savain, Executive Director, CTMO-HOPE