Transmise par un moustique, la maladie de chicungouya est dans nos murs. Une vingtaine de cas ont déjà été diagnostiqué par un laboratoire localisé en Barbade. Les symptômes du chicunguya sont une très forte fièvre et des douleurs articulaires. Il faudrait que le ministère de la Santé publique, le ministère de l'environnement et les différents ministères du pays , sans oublier la police, se mettent à l'oeuvre pour lutter contre les détritus, pour empêcher de déverser dans les ravines toutes sortes de déchets, pour faire l'aspersion des zones les plus vulnérables pour venir en aide à la population, en tentant de freiner la propagation de l'épidémie ! Malheureusement nous ne voyons rien de ce genre ! Tous ceux qui habitent au bord du bois de Chêne ou de n'importe quelle autre ravine, entendent pendant toutes les nuits les brouettiers qui déversent les " fatras" et parfois même, comme au Bois Verna, ce ne sont même pas les brouettiers, mais les grosses compagnies qui jettents sacs de ciment ou toutes sortes d'autres déchets dans la ravine. Le ministère de l'environnement, la mairie de Port-au-Prince ont été avertis par plusieurs riverains. Mais rien , absolument rien ne s'est passé. C'est comme si tout un chacun est impuissant à faire appliquer les lois et regarde avec un hochement d'épaules cet environnement se dégrader chaque jour un peu plus!