Les sénateurs du bloc parlementaire G 6 rejettent l'accord tripartite qui constitue l'ultime tentative des pouvoirs Exécutif , Législatif , Judiciaire de trouver une solution à la crise préélectorale. L'accord engage le président du Sénat et non les membres du G 6, a indiqué le sénateur Francky Exius. 

Deux des principales revendications du G 6 , à savoir  la formation du Conseil Electoral suivant les prescrits de l'article 289 de la constitution et l'ajustement du mandat des parlementaires sont pris en compte dans l'accord. 

Cependant le sénateur Exius s'insurge contre la présence du juge Arnel Alexis Joseph, président du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ), qui a également paraphé l'accord. Le parlementaire réclame à nouveau la démission du magistrat rappelant que la commission consultative avait également exigé son départ. Le G 6 ne digère pas la présence du juge Joseph et s'interroge sur les tractations qui lui ont permis de conserver son poste. Comme le Premier Ministre peut il  accepter la présence de M. Alexis alors qu'il sait que ce dernier devrait avoir déjà quitter ses fonctions, s'interroge le sénateur Exius. 

De plus le G 6 considère comme excessives les réclamations de l'exécutif dans le cadre du menu de la convocation à l'extraordinaire. Pour le sénateur Exius, le président Martelly a inscrit des projets de loi qui l'intéresse particulièrement dont le Fonds National d'Education (FNE) et la ratification des ambassadeurs. 

En ce qui a trait au FNE il réitère les demandes relatives au rapport sur l'utilisation des fonds par le Conatel. 

Les sénateurs du G 6 sont insatisfaits de l'accord et révèlent que le document qui avait obtenu leur approbation a été modifié.