Roberto Rodríguez Marchena, porte-parole de la Présidence a affirmé ce mardi soir que le Gouvernement dominicain n'avait pas la "moindre intention" de construire un mur à la frontière. Ce sont des personnes "désarçonnées, désespérées et déconcertées" qui sont à l'origine de cette proposition, a indiqué Rodríguez Marchena, ajoutant que le Plan National de Régularisation des Étrangers en situation migratoire irrégulière fonctionne très bien. "Nous pouvons parfaitement comprendre le fait que certaines personnes voient la solution idéale dans la construction d'un mur, ce sont des choses qui arrivent dans la société et nous devons nous habituer à ces choses et aux personnes qui en font une proposition". "Si le gouvernement avait décidé de construire un mur [le long de la frontière], il l'aurait annoncé; la construction d'un mur n'est pas dans nos plans, le Plan de Régularisation, si, tel que prévu", a déclaré Roberto Rodríguez Marchena, porte-parole de la Présidence. Le porte-parole de la Présidence dominicaine réagissait à la proposition du député Vinicio Castillo Semán, l'un des principaux dirigeants du parti dominicain d'extrême-droite et ultranationaliste "Fuerza Nacional Progresista", de construire un mur le long des 400 km de la frontière haitiano-dominicaine pour renforcer le contrôle migratoire. Le gouvernement devrait soumettre ce projet à la sanction de la population en organisant un référendum, a encore insisté Castillo Semán ce mercredi.