L’ultimatum a été lancé aux micros de la presse. Le président Michel Joseph Martelly n’a que quelques heures pour modifier le cabinet ministériel à 70 %. C’est-ce qu’exige, à gorge déployée, Rosemond Jean, coordonnateur général du Conseil national des sociétaires victimes de coopérative (CONASOVIC).

 Le défenseur zélé des victimes de coopérative sous la présidence du père Jean Bertrand Aristide, Rosemond Jean, réclame sa part du gâteau. Il en veut une bonne tranche. 70 % du cabinet ministériel, réclame-t-il, pour trois groupes politiques dont « Repons peyizan ».

Rosemond Jean demande ainsi au premier citoyen de la nation, de procéder une fois de plus, à un remaniement au niveau du cabinet ministériel.

Et, le chef de l’État n’a pas le droit de perdre du temps. Il doit réagir vite dans les heures qui suivent. Le leader du CONASOVIC ne lui accorde que 24 heures, depuis hier mardi. Sinon, les rues seront occupées dans les jours qui viennent, déclare en flamme M. Jean qui dit appuyer en passant la nomination d’Evans Paul comme chef du gouvernement.

« Nous servons de bouclier pour le pouvoir en place. Nous ne devons pas rester dehors. Il faut que le président Martelly en tienne compte », lâche énergiquement Rosemond Jean.

Les questions que se pose plus : Et si Rosemond Jean deviendrait ministre ? Sa déclaration va-t-elle avoir effet sur le président Martelly qui, jugent d’aucuns, devient ces derniers temps, une vraie brebis.