Selon le juriste Youry Latortue, le président de la République, Michel J. Martelly, n’aura pas à diriger le pays par décret, au lendemain du 2e lundi de janvier 2015, date marquant la fin de la 49e législature. Le chef de l’État, précise l’homme de loi, prendra une disposition constitutionnelle, le décret électoral, pour faciliter la tenue des prochaines joutes électorales.


Pour l’ex-sénateur de l’Artibonite, cette disposition est nécessaire pour palier le dysfonctionnement du Parlement et éviter ainsi un vide institutionnel. Car, argumente-t-il, il incombe au chef de l’État de s’assurer, selon ses attributions constitutionnelles, du bon fonctionnement des institutions républicaines.
A ce titre, souligne M. Latortue, la Présidence ne se substituera pas au Législatif, mais il veillera à ce que ce pouvoir remplisse sa fonction républicaine: contrôler le pouvoir exécutif et produire des documents légaux au service de leurs mandants. Diriger par décret, argumente-t-il, signifie que l’Exécutif prendrait un ensemble d’actes législatifs, une attribution dévolue au Parlement. Or, tel ne sera pas le cas, rassure, le sénateur le plus prolifique de la 49e législature. Direct-info.