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 Port-au-Prince, le 5 mai 2015 – (AHP) – Le conseil électoral provisoire (CEP) a procédé ce mardi par tirage au sort, à la formation du BCEN (Bureau du contentieux électoral national), appelé à statuer sur les 15 recours exercés au CEP suite aux décisions des BCED (Bureau du contentieux électoral départemental).

 Le BCEN devra entre autres statuer sur les cas de Sophia Martelly dont la candidature est contestée pour soupçon de nationalité étrangère et défaut de décharge, et de Rudolph Boulos, un ancien sénateur qui avait dû démissionner pour "nationalité étrangère" presumée.

 Le sénateur Jean-Baptiste Bien-Aimé appelle aussitôt la justice à mettre l’action publique en mouvement contre la première dame pour avoir voté lors des élections de 2010, alors qu’elle détenait encore la nationalité américaine, selon ses propres déclarations.

 Ce sont les avocats de la première dame , dont la candidature a été contestée pour double nationalité détient, qui ont révélé que c'est  le 31 mars 2014, qu'elle a renoncé à sa nationalité américaine pour adopter uniquement la nationalité haïtienne.

 Née à New-York le 9 octobre 1965 Sophia St-Rémy, jouissait des privilèges que lui confèrent sa nationalité americaine depuis uune cinquantaine d'année.

 Le sénateur Bien-Aimé  rappelle que la constitution haïtienne de 1987 sous l’égide de laquelle les élections ont été organisées, ne reconnaissait pas la double nationalité. Aussi, a-t-il dit, Sophia Martelly était interdite de vote en Haïti.

 C’est fort de ces considérations que le parlementaire exhorte le BCEN à rejeter la candidature de Sophia Martelly.

 Le sénateur Wetsner Polycarpe avait déjà la veille appelé la justice à mettre l'action publique en mouvement contre Madame Martelly pour usage de faux, demandant du coup  au BCEN d'être vigilant afin de conserver la confiance de la population dans le processus électoral.

 Il a qualifiét de provocation la candidature de Sophia Martelly au Senat pour le département de l’Ouest.

 Le parti politique Kan Pèp La, appelle également le BCEN à écarter de la course électorale, la première dame Sophia Saint-Rémy Martelly.

 Une candidature que Renel Sanon, membre du directoire du parti, assimile à un ballon d’essai estimant que l’objectif de madame Martelly va plus loin que le Sénat.

 Il appelle les citoyens à la vigilance afin d’empêcher la première dame de tenter  d’accéder à la présidence au terme du mandat de son époux.

 Pour sa part, le porte-parole du parti, Camille Charlmers, demande au CEP de

faire preuve de vigilance afin d’éviter que le processus ne soit influencé par l’économie criminelle et l’argent de la drogue.

 Camille Charlmers a aussi dénoncé l’implication du PNUD qui, soutient-il, assure le contrôle financier des activités électorales. Une situation qu’il juge inacceptable.

 Des organisations populaires avaient  organisé  lundi un sit-in devant le siège principal du Conseil Electoral Provisoire à Pétion-Ville pour dénoncer la décision du tribunal électoral de l’Ouest 1 presidé par Wally Dessence  d’autoriser la validation de  la candidature au sénat de la première dame Sophia Martelly.

 L’épouse du chef de l’Etat ne remplit pas les conditions pour briguer un siège au Sénat, ont-ils dit, menaçant de renforcer leur mouvement s’ils le BCEN maintient la candidature de madame Martelly.