Le président du Conseil Supérieur des Salaires (CSS), Daniel Altimé, affirme que le salaire minimum de 225 gourdes pour le secteur de l'assemblage tient compte de la vulnérabilité de ce secteur. Les entreprises sont exposées à des facteurs concurrentiels très volatile, dit-il soulignant qu'elles ont une croissance relativement faible. M. Altimé soutient que la démarche du CSS consiste à donner du temps à ces entreprises pour concrétiser leur potentiel de croissance parce qu'elles peuvent créer beaucoup d'emplois. Il a fait valoir que le salaire minimum ne concerne pas les ouvriers qui déjà étaient sous le régime de 300 gourdes minimum par jour. En janvier 2014 le CSS planchera sur ce dossier et déterminera le nombre exact de pièces que ces ouvriers doivent produire pour obtenir les 300 gourdes quotidiennement. De son coté, Reginald Boulos, l'un des représentants du secteur patronal, a révélé que de nombreux patrons étaient mecontents parce que la hausse est trop prononcée. Les membres du CSS ont tenu compte des critères économiques pour fixer le salaire minium. M. Boulos a soutenu que l'inflation avoisine les 8 % tandis que les hausses cumulées du salaire atteignent les 12 % au cours des 3 dernières années. Cependant M. Boulos se réjouit que la décision du CSS ne favorise aucun secteur. Les deux secteurs se plaignent ceci prouve que le CSS a choisi une position médiane, argue t-il. Réagissant aux espérances de plusieurs secteurs sur la hausse des salaires, M. Boulos a fait valoir qu'il ne faut pas confondre hausse de salaire et cherté de la vie. D'après l'homme d'affaires il faut adopter des dispositions pour augmenter le pouvoir d'achat des citoyens. Il préconise entre autres des investissements dans le secteur agricole afin de faire baisser les couts des produits de premières nécessités.