Les chauffeurs de taxis-motos ne doivent plus circuler sans casque
Dans une note publiée le 11 août dernier, le Bureau du Secrétaire d’Etat à la Sécurité Publique (BSESP) rappelle aux chauffeurs de taxis-motos l’obligation qui leur est faite de porter leur casque et exige du coup, un passager au maximum par moto, conformément à l’article 184 du décret du 26 mai 2006 portant sur l’immatriculation et la circulation des véhicules.
Ainsi, à partir de ce lundi 14 août 2017 tout contrevenant à cette mesure sera passible de sanctions. Cependant, cette mesure, si elle n’est pas nouvelle, risque de provoquer l'ire chez les concernés.
A titre de rappel, suite à l'annonce d'un train de mesures adoptées par le Bureau du Secrétaire d'Etat à la Sécurité Publique visant à endiguer le banditisme à moto, les autorités communales de la région métropolitaine de Port-au-Prince avaient réclamé 1750 gourdes aux chauffeurs pour leur enregistrement en échange des équipements (gilet, casque, etc.) exigés par le BSESP. Mécontents, des dizaines de chauffeurs avaient gagné les rues de la capitale pour protester contre le coût de l'enregistrement et des équipements.
En réponse au désaccord existant entre les Mairies et les chauffeurs de motos, le Bureau du Secrétaire d’Etat à la Sécurité Publique a rappelé « la nécessité de régulariser le fonctionnement des taxis-motos » et informe qu’il va « poursuivre les rencontres avec les acteurs concernés en vue d’éclaircir les zones d’ombre et aboutir le plus rapidement possible à une reprise concertée des autres mesures. »
Rappelons que des initiatives relatives à l'identification des chauffeurs de taxis-motos ont déjà été entreprises dans la capitale haïtienne, mais elles n'ont jamais abouti aux résultats escomptés