Le quotidien Le National fait le compte rendu d’une rencontre : Conseil Electoral Provisoire et Représentants de Partis Politiques

 

Le Conseil électoral provisoire (CEP) est en train de multiplier les discussions dans l’idée de trouver une nouvelle date pour l’organisation des élections. Mais rien de concret n’est encore décidé concernant la participation des électeurs affectés par le passage de l’ouragan Matthew dans le Grand Sud. 

 Notamment dans un context où 112 des 157 bâtiments retenus comme cntres de vote pour le department du Sud ne sont plus utilisables.

Une reunion a eu lieu à ce sujet . La date du 30 octobre aurait été propose par les acteurs politiques presents à la reunion. Mais aucun des responsables de communication au sein de l’institution électorale n’a été en mesure de fournir les informations nécessaires sur ce point 

Seon ce qu’ils ont fait remarquer la structure électorale est en train de poursuivre les consultations après de la communauté iternationale ainsi que des organisations de la société civile afin de voir comment arriver à mat´Ωerialiser l’une des dates proposes par les acteurs à savoir 23  30 octobre ou 6 novembre.

Il est vrai qu’avec l’aide des amis d’Haïti et les humanitaires évoluant sur le territoire, les habitants de la presqu’ˆˆle du Sud essayent tant bien que mal de se remettre de cette catastrophe qui a cause des pertes considerable ebn vie humaine et en materiels mais cette réalité ne confirme en aucun cas que la population du Grand Sud serait psychologiquement prête à participer aux urnes dans une vingtaine de jours. Cependant, les structures politiques qui se montrent très à cheval entrent dans une logique d’adelante. Elles pensent que les élections devraient  se tenir entre le 23 octobre et le 6 novembre, si on veut respecteur l’échéance constitutionnelle,

 

La Plateforme Pitit Dessalines a brandi la Constitution pour déenre sa position 30 octobre, indique Mathias Pierre, est une date prévue par la Constitution pour l’organisation des élections dans le pays. L’ensemble des problèmes que confronte la population ces derniers temps, dit-il, ne devrait être considéré comme prétexte pour se soustraire à l’organisation des élections. M. Pierre croit que le CEP pourrait utiliser des tentes en remplacement des écoles choisies comme centres de vote qui ont été endommagées ou détruites durant le passage de l’ouragan Matthew. Une position partagée par le Parti haïtien tèt kale (PHTK) qui croit que seul un manque de volonté de la part du CEP pourrait entraver le processus électoral. Guichard Doré, qui représentait cette chapelle politique lors de la rencontre du conseil avec les partis politiques, encourage également les responsables à utiliser des tentes pour l’organisation des élections dans les centres endommagés.

De son côté, Leslie Voltaire de Fanmi lavalas se dit prêt à participer aux urnes sans vouloir acculer le CEP sur la date. Tout en optant pour le respect de l’échéance constitutionnelle, M. Voltaire pense qu’il est du devoir des structures politiques d’attendre calmement la décision du CEP. Toutefois, ces dirigeants politiques se réjouissent de la décision prise par l’Office national d’identification (ONI) de livrer “en l’espace d’une semaine” de nouvelles cartes d’identification nationale (CIN) aux personnes qui ont perdu la leur durant le passage de l’ouragan Matthew. Concernant la démission de certains pré- sidents des Bureaux électoraux départementaux (BED), ces acteurs conseillent l’appareil électoral de prendre les mesures nécessaires pour éviter les actes d’intimidation pouvant conduire à la démission des employés de l’institution au dernier moment.

 

 

 

NUMÉRO 341