Le président Martelly a installé ce lundi au palais national les membres de la commission consultative présidentielle devant travailler sur une sortie de crise avant le 12 janvier 2015. 
Durant huit jours ces juristes, historiennes, leaders politiques et hommes d'affaires devront pencher sur les différentes propositions qui ont été faites au chef de l'état lors de sa série de consultations qui a duré deux mois afin d'en tirer la solution la plus viable. 
En installant les 11 membres de cette entité, le président Martelly a exprimé ses craintes sur l'avenir de la démocratie en Haïti. 
« La non tenue des élections à la fin de cette année va créer une situation complexe… cet handicap nous conduit à une forme d'impasse avec des conséquences certaines sur la vie politique économique et sociale de la nation » prévoit Michel Martelly regrettant que les amendements à la loi électorale n'aient pas été votés malgré les efforts de l'exécutif. 
Quand aux membres de la commission, ils ont promis d'être impartial et de contribuer dignement à la résolution de la crise actuelle. 
L'éminent juriste Gérard Gourgues n'a fait montre d'aucun doute sur la tenue prochaine des élections dans le pays de manière a rassurer l'opposition et à mettre le pays sur les rails. 
« Après analyse, la commission dira au président voici le chemin à prendre, ce ne seront pas des conseils mais des ordres, des recommandations impératives » a lâché l'homme de loi. 
De son coté Evans Paul a félicité le chef de l'état d'avoir permis a ces personnalités venues de différents secteurs de placer leurs mots. Pour le leader de la KID seul un large consensus peut mettre fin à la crise pré électorale. 
Les citoyens haïtiens peuvent avoir confiance dans le travail que va réaliser la commission, c'est la garantie donnée par Mgr Patrick Aris. 
Une commission rejetée par l'aile dure de l'opposition, ce qui fait planer des doutes sur les probabilités de parvenir à une vraie issue à cette crise aux conséquences multiples. LG/ Radio Métropole Haïti