HPN - Le chef du groupe armé et dénommé "Les rebelles" qui sévissent sur la route nationale #2 dans la localité de Curtis, proche de Petit-Goave, a lancé mercredi un ultimatum aux autorités de Petit-Goave donnant jusqu'à lundi pour libérer 3 jeunes arrêtés par la police nationale. 


Suite à l'arrestation des 3 jeunes mardi après midi par les agents de l'UDMO, le chef des "rebelles", Pepage Pierre alias Ti Sam, a exigé leur libération sans condition.

"Si les autorités de Petit-Goave ne libèrent pas 3 jeunes, nous serons plus méchants que Ben Laden et personne ne pourra emprunter la route nationale #2", a déclaré Ti Sam. 
 
"Pourquoi les forces de l'ordre ont-elles choisi d’arrêter des innocents alors qu'on nous connait et on connait aussi là où nous sommes. Ce n'est pas aux innocents qu'il fallait s'en prendre, mais à nous", a lancé le chef du groupe qui veut faire passer ses revendications.

"Si on ne nous écoute pas, nous tirerons sur quiconque tente de traverser la route nationale #2", a-t-il ajouté. Par ailleurs, le chef des rebelles a réaffirmé dans sa déclaration que "les rebelles, nous avons été abandonnés par le Députe Thimoléon alors que nous avions voté pour lui aux élections".
 
Mardi, le parlementaire qui a nié toute relation avec le gang, a lancé un appel au calme.

"Il nous a invité à déposer les armes et à rechercher la voie du dialogue, ce que nous ne refusons pas, mais il a envoyé des agents de la police pour nous tuer.
Nous nous défendrons et riposterons en bonne et due forme. Nous sommes déterminés à aller jusqu'au bout. Nous ne reculerons devant personne. Nous poursuivrons le combat", a menacé Ti Sam.

 Mercredi, les agents de l'UDMO et des soldats de la Minustah appuyés par des chars, avaient été déployés sur la route nationale # 2, mais les rebelles avaient eu le temps de s'évaporer dans la nature avec leurs armes.


 Guyto Mathieu, Petit-goave