Des milliers de personnes une nouvelle fois dans la rue pour réclamer le départ du president Michel Martelly: son nouveau premier minisre appelé à emprunter la même voie, une situation qui embarrasse la communauté internationale.


 La manifestation de l’opposition a rassemblé le mardi 20 Janvier  des milliers de personnes à Port-au-Prince pour reclamer le départ du president Michel Martelly. La foule s’était donnée rendez-vous à l' église de Saint-Jean Bosco et au Bélair.

Tout au long du parcours, les manifestants scandaient des slogans  hostiles au président Michel Martelly et à son nouveau premier ministre, Evans Paul accusé d'être une marionete aux mains du chef de l'Etat .

La mise sur pied d’un gouvernement dit de consensus n’est nullement de nature à résoudre la crise à laquelle le pays est confronté, estiment les protestataires, qui continuent de réclamer le départ de l’équipe Tèt Kale et la mise en place d’un gouvernement de transition dont la mission consistera à créer les conditions favorables à l’organisation d’élections générales cette année dans le pays.

Ils se réjouissent d’avoir provoqué le départ de Laurent Lamothe, la démission du président du CSPJ et des membres du CEP, soulignant qu’il ne s’agit encore  que d'une première étape.

Notre satisfaction ne sera complète que lorsque le président Martelly quittera le palais national, ont indiqué les manifestants qui promettent de gagner les rues, les jeudi 22 et vendredi 23 janvier en cours. Une situation qui inquiète la communauté internationale , particulièrement les Etats-Unis.


Des
 ambassadeurs du Conseil de sécurité des Nations Unies sont attendus à Port-au-Prince le  23  janvier  pour réaffirmer au gouvernement haïtien le besoin urgent d'organiser des élections et lui dire que la priorité aujourd'hui  est d'établir un calendrier crédible pour des élections".