18 sénateurs ont élaboré hier un nouveau document qui doit servir de base à un accord avec le chef de l'état.

Lors d'une conférence des présidents de commission, les sénateurs ont rejeté l'accord tripartite arguant entre autre d'un menu trop lourd. Les sénateurs ont fait valoir qu'en aucun cas les 6 points du menu de la convocation a l'extraordinaire ne pourront être bouclés avant le 12 janvier 2015.

 La quasi totalité des sénateurs ont rejeté l'accord, a indiqué Jean Baptiste Bien Aimé. Il soutient que la déclaration de politique générale du Premier Ministre ne peut être votée sans la formation d'un gouvernement de consensus.

 Les législateurs prônent un allègement du menu pour cette session extraordinaire. Ils se disent prêts à voter la loi électorale qui empêchera un vide institutionnel après le 12 janvier.

 Les sénateurs du G 6 exigent au préalable la formation du Conseil Electoral Provisoire (CEP) et la transmission du projet de loi par l'organisme électoral.

 Les sénateurs ont ainsi désapprouvé la signature de leur président, Desras Simon Dieuseul. Ils s'insurgent contre la participation du président du CSPJ à l'accord du 29 décembre 2014. Les sénateurs prônent un accord entre le Parlement et l'exécutif afin de trouver une solution à la crise.

 Seuls deux sénateurs, en voyage à l'étranger, n'avaient pas pris part à cette rencontre, convoquée par le président du Sénat après l'échec de l'assemblée nationale du 5 janvier 2015.