Le processus d’expulsion des étrangers vivant illégalement en République Dominicaine et qui ne sont pas inscrit dans le Plan de Régularisation des Étrangers (PNRE) qui sa clôturé en juin 2015, se poursuit depuis 17 mois sans interruption.

De juin 2015 au 20 novembre 2016 selon les informations rendues disponibles par la Direction Générale de la Migration dominicaine combinée avec celles d’organisations des droits de l’homme, qui surveillent le processus à la frontière, plus de 183,000 personnes vivant en situation migratoire irrégulière en République Dominicaine, (99.5% d’haïtiens, hommes, femmes et enfants) seraient retournés en Haïti expulsés ou « volontairement ».

Notez que cette estimation ne tient pas compte d’un nombre indéterminé d’haïtiens ayant franchi la frontière par des points de passages non officiel et qui n’ont pas pu être enregistrée à la frontière.

En plus des haïtiens, des ressortissants de 22 nationalités (environ 0,5% du total des personnes déportées) ont été également renvoyé dans leur pays d’origine durant cette période (cubains, Indiens, albanais, équatorien, américain, chinois, nigériens, brésiliens, allemand, colombien, finlandais, français, italiens, tchèques, vénézuélien, russes, jordaniens, espagnol, ghanéen, taïwanais ...)

Par ailleurs près de 143,000 haïtiens inscrit au PNRE sont dans l’impossibilité de renouveler leur autorisation temporaire de résidence sur le territoire dominicain et risque l’expulsion dans les prochains mois, faute d’un passeport obligatoire, que le Gouvernement haïtien ne cessent de leur promettre et qu’il ne livre jamais

Pierrot Délienne, le Ministre des Affaires Étrangères haïtiennes promis en août dernier que ces haïtiens en situations irrégulières auront leur passeport d’ici la fin de cette année... 

Mais alors que nos compatriotes vivent dans l’angoisse de l’expulsion, en Haïti depuis les déclarations du mois d’août, rien ne bouge, le processus d’identification est encore au point mort, la décision officielle pour relancer le processus d’identification est toujours attendu et et les 4 bureaux du Programme d’Identification et de Documentation des Immigrants Haïtien (PIDIH) du Gouvernement d’Haïti en République dominicaine, sont toujours fermés...