Les débats s’annoncent donc houleux au Parlement spécialement quand on en viendra à la loi sur le Fonds national de l’éducation. C’est un texte auquel tient énormément le président Michel Martelly, c’est pourquoi il l’a inscrit à l’agenda de cette session parlementaire extraordinaire.

Cette loi vise à entériner la création de deux nouvelles taxes, sur les appels internationaux et les transferts d’argent depuis l’étranger. Ces taxes doivent permettre de financer le programme d’éducation gratuite lancé par Michel Martelly, une politique au profit de la jeunesse haïtienne qui fait la fierté du président.

Le Parlement a toujours refusé de débattre ce texte en séance, car les élus exigent de savoir en amont combien d’argent a déjà été placé dans ce Fonds national pour l’éducation et si une partie de cet argent, placée à la Banque centrale, a éventuellement été dépensée. Ces informations n’ayant pas été fournies au Parlement, la séance autour du FNE s’annonce mouvementée et, plutôt que d’apaiser la situation, cela va très probablement renforcer les tensions entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif.