DOSSIER SANTE 

L’organisation Panaméricaine de la Santé (OPS) vient de publier Le mardi 26 septembre son rapport quinquennal intitulé « Santé dans les Amériques 2017 ». Le constat est accablant : seuls cinq pays de la Région des Amériques investissent 6% de leur produit intérieur brut (PIB) en santé, comme le recommande l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Mais c’est la place occupée par Haïti qui retient l’attention : le dernier parmi les 34 pays. Le rapport montre en effet qu’au cours de ces 5 dernières années, le pays a investi moins de 2% de son PIB en santé. Or, 6% du PIB est ce que les experts estiment être le minimum ».

Avec un investissement entre 2 et 4% du PIB, se trouvent le Guatemala, l'Argentine, la République dominicaine, le Mexique, le Pérou, le Brésil et le Chili. Alors que le Honduras, le Salvador, le Paraguay, l'Équateur, la Bolivie, le Nicaragua et la Colombie investissent entre 4 et 6%.

Selon les données de 2014, Cuba où l’espérance de vie est de 77 ans, est de loin le pays de la région qui investit le plus, avec un taux de plus de 10% du PIB, suivi par les États-Unis, avec un peu plus de 8%. L'Uruguay atteint l'objectif de 6%, suivi de près par le Panama, qui n’obtient pas la moyenne.

Même si la République Dominicaine occupe la position 28 des 34 pays des Amériques dans les dépenses publiques en santé, l'étude fait une remarque positive à propos du système de santé de ce pays : « La couverture d'assurance maladie dans le pays a considérablement augmenté au cours des cinq dernières années, passant de 43% en 2011 à 65% en 2015, bien qu'il existe encore un écart important pour une partie importante de la population », lit-on dans Listin Diaro.

« Ce qui est important c’est que nos leaders mettent la santé comme une priorité de développement et un agenda politique », a déclaré à la BBC, Marcos Espinal, directeur du Département des maladies transmissibles et de l'analyse de la santé de l'OPS. Selon Espinal, si les ressources publiques sont bien investies pour l'ensemble de la population et «par le bas, en commençant par le système de soins primaires», les résultats sur la santé sont palpables.

Jusqu’à présent, la santé est loin d’être au premier rang des priorités de l’actuel gouvernement qui alloue 4,3% du budget 2017-2018 au ministère de la santé publique soit de 6.1 milliards de gourdes. Un montant nettement inferieur  à l’enveloppe de 7.2 milliards de gourdes (5% du budget) dont dispose le parlement pour ses seulement 146 élus.

QUEL SCANDALE !!!

 

Et puisque nous parlons de scandale, en voici un autre qui n’a pas manqué de choquer les paysans qui s’attendaient à recevoir des SEMENCES  offertes par l’organisation brésilienne: VIA CAMPESINA et qui ont appris que ces engrais étaient repartis pour le Brésil, parce que ils n’ont pas pu être dédouané.

Les faits: La Plateforme 4G KONTRE formée du MPP de Papay, de MPNKP de Papay, de Tèt Kole ti Peyizan et de KROSE  ( Koòdinasyon Rejyonal òganisasyon Sid Est )

Après le passage de Mathieu la Plateforme 4G Kontre s’adresse à La via Campesina , la mettant au courant d’un grave problème auquel a à faire face les paysans du Sud et de la Grande Anse, à savoir l’absence de semences pour la prochaine champagne agricole. Réponse positive de lorgnisation paysanne MST – ouvman Peyizan san tè du Brésil. Elle arrive à réunir 9 tonnes de semences pour ls paysans haïtiens, tandis que la FAO prend à sa charge les frais de transport.

Ces semences arrivent en Haïti.

C’est alors que commence le cuchemar ( puisque c’est d’un veritable cauchemar don’t il s’agit.) ,

En effet les semences les 9 tonnes de semences sont bien arrives à la douane de Port-au-Prince. Mais y restent bloquées. \

Au bout d’un certain temps, ne voyant rien venir, le MPP demanda à deux députés de voir ce qui pouvait bien bloquer le processus. Au MARNDR on leur fit savoir qu’il fallait aller au MEEF ; là on leur dit que le MPP devait signer un « Bill of leading » ; ce qui fut fait ; mais on leur dit que le MPP avait signé une copie. Retour au MARNDR pour avoir l’original, mais il aurait été envoyé au MEF, qui ne le trouve pas.

Pendant ce temps le MST devait payer la location du conteneur à raison de $ 500 par jour et finit par se trouver face à un bordereau de $ 20.000 ! …  les semences sont retournées au Brésil.

 

 

DOSSIER SECURITE

 

Le Journal Le National parait en page Couverture avec une compte rendu du BILAN de la PNH pour ces deux derniers mois. C’est à dire août et Septembre. Le bilan présenté par l’inspecteur Garru Desrosier est lourd  pour les cas de viols sur mineures.  ONZE CAS de viols recensés, 48 arrestations et un gang démantelé,  au cours des opérations menées par la DCPJ.

La DCPJ a aussi saisi 16 kilos de cocaine, 504 kilos de marijuana, 5 armes `feu, 2 bateaux, 2 véhicules et 2 moto.

La police a aussi arête un individu répondant au nom de Désir Dieu-Etienne.  S’agit d’un policier et I serait le présumé agresseur de l’ex-ministre de la Justice Me Michel Brunache à Delmas 75.

 

DOSSIER MOBILISATION

 

Cette mobilisation s’intensifie et d’après oes récentes déclarat89ns du leader de Pitit Dessalines Moïse Jean Charles c’est chaque jour que le peuple gagnera les rues et ceci à travers le pays  pendant les prochains jours.

Haïti en Marche nous fait revivre quelques uns des moments de cette mobilisation:

“Le chef de l’État à la tête d’une manifestation pro-gouvernementale improvisée sur la route de l’Aéroport s’est buté, au carrefour de l’Aéroport, sur l’hostilité de personnes non identifiées qui ont lancé des jets de pierres, rapportent  des témoins.

 

Desras demande la démission de Jovenel Moïse L c’est un titre de  Haiti Libre)
L’ex candidat défait à la présidence et ancien sénateur Simon Dieuseul Desras, demande la démission du Président Moïse…

 

Autre titre: Fanmi Lavalas pour le départ de l’actuelle administration :
En marge de la commémoration des 26 ans du coup d’État du 30 septembre 1991 et celui de 2004, le parti Fanmi Lavalas a donné rendez-vous à la population le 30 septembre prochain devant l’Église Saint-Jean Bosco, pour une grande mobilisation en vue de réclamer le départ de l’actuelle administration.

 

Du côté de Alter presse on lit:

La publication, dans le journal officiel de la république, « Le Moniteur », malgré les protestations de différents secteurs de la vie nationale, du document de budget 2017-2018 controversé, dont « l’objectif est d’exploiter les plus faibles », montre combien le président Jovenel Moïse aurait des velléités dictatoriales, fait remarquer l’Union nationale des normaliennes et normaliens haïtiens (Unnoh).

Face au danger, qui menace le présent et l’avenir du pays, il faut un soulèvement de la population pour forcer Jovenel Moïse à laisser le pouvoir, préconise le coordonnateur général de l’Unnoh, Josué Mérilien. qui s’exprimait en conférence de presse, ce mercredi 27 septembre 2017.

L’organisation syndicale enseignante plaide en faveur d’une alternative politique, sociale et économique, qui va dans le sens de l’intérêt commun.

L’Unnoh en profite pour inviter les enseignantes et enseignants, élèves et parents à participer aux deux nouvelles journées de mobilisation, prévues pour les jeudi 28 et samedi 30 septembre 2017, contre le budget 2017 - 2018.

L’Unnoh demande, également, aux syndicats de chauffeurs de transports publics, de prendre toutes les dispositions nécessaires pour faire respecter le mot d’ordre de grève générale, projetée pour les lundi 2 et mardi 3 octobre 2017.

Environ 50 mairies des départements du Nord, du Nord-Est et de l’Artibonite ont suspendu tous services et activités, du lundi 25 au mercredi 27 septembre 2017, pour protester contre des éléménts défavorables aux collectivités territoriales, relevés dans loi de finances 2017 - 2018.

 

Revenons à l’hebdomadaire Haïti en Marche: l’hebdomadaire:: 36 personnalités briguent 3 postes de représentants du pouvoir judiciaire. Le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire a publié une liste de 36 personnalités dont 9 femmes aspirant à briguer les trois postes au prochain conseil electoral permanent dans un communiqué en date du 20 septembre. Le parlement et le Cspj avaient mis en branle le processus de recrutement pour la formation du Cep permanent, en dépit de la grogne de plusieurs secteurs de la vie nationale.

La relance de ce processus avorté en 2012 sous l’administration de l’ancien président Michel Martelly est arrivé dans un contexte de blocage de la poursuite des élections indirectes.
Une recommandation du Sénat avait exigé « la mise en place et l’adoption, par le parlement, d’un cadre légal approprié », avant l’organisation de ces élections.

L’absence d’un cadre légal de fonctionnement des collectivités territoriales ne devrait empêcher nullement la poursuite des élections indirectes, avait soutenu l’institution électorale actuelle.

Cette dernière est toujours en attente de la publication des résultats définitifs pour les Assemblées municipales dans le journal officiel « Le Moniteur », avant de poursuivre le processus.

 

 

DOSSIER CULTUREL

 

Une Centaine d’oeuvres d’artistes haitiens seront vendues aux enchères pendant le mois d’octorbes à Paris

C’est la Maison de vente aud enchères PIASA qui organise l’événement avec comme principal partenaire le Centre d’Art qui a participle au choix des oeuvres issues des collections  de Galeries privées mais aussi d’artistes encore en vie .

Les oeuvres déjà sur place depuis le mois de juillet pourront être achetées sur l’internet grâce au catalogue de l’exposition également en ligne, mais surtout le 19 octobre, le jour de la Vente aux Enchères où l’on attend un public nombreux.

Parmi les oeuvres présentées pour la vente citons des tableaux de grands peintres aujourdhui décédés tels que Luce Turnier, Rigaud Benoit, Wilson Bigaud, André Pierre, Bernard Séjourné, Sacha Thébaud,  mais aussi de plus jeunes comme Tessa Mars, Pascale Monin, Roberto Stephenson… Patrick Vilaire et les artistes de la Grand Rue  tels que Céleur, Guyodo … pour ne cier que quelques uns de ces artistes dont les oeuvres seront offertes au public.