Port-au-Prince, 27 octobre 2016- (AHP)-Des sénateurs réputés pro-Privert sont montés au créneau ce jeudi pour dénoncer une tentative de déstabilisation du gouvernement dont il accuse les sénateurs du groupe minoritaire. La veille, furieux de l'echec d'une séance à l'issue de laquelle, ils espéraient quoique minoritaires, infliger un vote de censure au ministre de l'Intérieur François Annick Joseph, des senateurs de l'ancien parti officiel et alliés, ont accusé leurs collègues majoritaires d'avoir reçu des pots-de-vin pour empêcher la tenue de la séance. D'autres ont accusé le bloc majoritaire d'avoir pratiqué le marronnage, une pratique que le bloc minoritaire est pourtant accusé d'avoir le monopole. Le sénateur Jean Baptiste Bien Aimé a dit reconnaitre des faiblesses dans l’administration de l’aide humanitaire mais il affirme qu’elles sont loin de pouvoir justifier le renvoi du ministre de l’intérieur. Il a expliqué que François Annick Joseph est son compagnon de lutte depuis des années et qu'il n'a besoin d'être payé pour le défendre. Le parlementaire du Nord-est a renouvelé ses accusations à l'encontre du groupe minoritaire quie st, selon lui au service d'une certaine oligarchie furieuse d'avoir perdu une partie de ses privilèges, avec l'échec du president Michel Martelly à imposer des présidentielles bidon. Le sénateur Lucas Saint-Vil a pour sa part qualifié de farfelues les allégations du sénateur Jean Marie Salomon, selon lesquelles les membres du groupe majoritaire auraient reçu des pots de vins et d’autres avantages du ministre François Anick Joseph. Il a fait savoir que le sénateur salomon qu'il considère comme un parlementaire non-crédible, doit également dire combien il a reçu, puisqu'il a sans doute été présent au cours de cette distribution pour savoir autant de choses. Lucas Saint-Vil a en oûtre accusé le bloc minoritaire de vouloir salir l'honorabilité et la réputation de l'institution parlementaire à laquelle ils sont censé appartenir.