Une initiative de l’organisation baptisée ``Fòs patriyotik pou Respè Konstitisyon an`, Fopark qui entend ainsi marquer le 22e anniversaire du coup d’État sanglant du 30 septembre 1991 contre l’ancien président Jean-Bertrand Aristide, 7 mois après sa prise de fonction. Le porte-parole de cette organisation populaire, Rosny Timothée a insisté sur le fait que le coup d'Etat du 30 septembre était un coup d'Etat contre la democratie et qu'à ce compte tous les secteurs qui affirment lutter pour la democratie et le respect des droits de l'homme, doivent se sentir concernés par la commémoration de cette date et par cette journée de deuil. Il en a profité pour dénoncer la poursuite des persécutions politiques et les atteintes aux droits de l'homme. Rosny Timothée juge irresponsable la passivite de l’actuel président Michel Martelly devant la dégradation de la situation sociale, politique et économique du pays. L’activiste a pointé du doigt les nombreuses dénonciations de corruption dont font l'objet, selon lui, des membres du gouvernement et l’entourage du président Martelly. Récemment, plusieurs manifestations ou sit-in de l’opposition à Michel Martelly ont été dispersées à coup de gaz lacrymogènes par la police, alors qu'ils se déroulaient de façon pacifique.. Et c’est justement le comportement des policiers qui a poussé entre autres la commission justice et sécurité du Sénat à inviter le directeur général de la Police Nationale d’Haïti (PNH), Godson Orélus à s’expliquer devant les membres du grand corps. L’audition devrait avoir lieu ce mardi, a confirmé le président de ladite commission Pierre Francky Exius qui annonce que plusieurs points seront à l’ordre du jour. Le parlementaire a notamment cité la dispersion des manifestations et sit-in de l’opposition par les agents du CIMO et de l’UDMO et le dossier des jeunes haïtiens revenus de l’Équateur pour lancer les nouvelles forces armées d’Haïti, après une formation de 10 mois. Il dénonce le comportement de plusieurs agents de l’institution policière qui agissent comme si la PNH était une institution politique.