Haïti en Marche
Il s’appelle Jean Rebel Dorcénat. Il et le rapporteur de la Commission Nationale de désarmement, Démantèlement et Réinsertion ( CNDDR).
On peut l’écouter sur les réseaux sociaux . Il renseigne sur les dernières demandes des gangs, ce qui fait dire à rezonòdwes qu’il agit comme si il était le porte parole officiel de ces chefs de gangs.
Jean Rebel Dorcenat informe que les chefs de gangs réclament une amnistie et des postes dans le nouveau gouvernement du Premier Ministre Ariel Henry,
Ce nouveau gouvernement n’est pas encore constitué mais les chef de gangs semblent prendre les devants.
Au cas où.
Ils ne veulent pas être poursuivis, arrêtés. Bref, il ne veulent en aucun cas avoir à payer pour les crimes commis.
C’est un peu étonnant de voir le rapporteur du CNDDR exprimer les demandes des chefs de gangs.
Ce qui est étonnant aussi c’est qu’au moment où l’administration américaine annonce une nouvelle politique de restriction de visas en vertu de la section 212(a)(3)(C) de la loi sur l’immigration et la nationalité comme sanctions principales à l’encontre des fonctionnaires haïtiens et d’autres individus impliqués dans le fonctionnement des gangs de rue et d’autres organisations criminelles haïtiennes qui ont menacé les moyens de subsistance du peuple haïtien et bloqué l’aide humanitaire vitale, que le rapporteur agissant presque en qualité de porte parole officiel des chefs de gangs, s’invite dans les médias de la capitale pour informer que ces derniers ont demandé une amnistie et des postes au gouvernement du premier ministre de facto Ariel Henry.
Rezonòdwes.com
Jean Rebel Dorcenat représentant de cette structure chargée de coordonner et d’appliquer la politique du gouvernement a informé que les groupes armés qui bloquent l’accès au terminal pétrolier de Varreux posent des conditions pour ouvrir un couloir humanitaire.
Il a expliqué que les gangs exigent notamment une amnistie pour les différents crimes perpétrés dans le pays au cours de ces dernières années. « On est dans une négociation difficile par rapport à l’importance stratégique du terminal. Les groupes armés ont fait des exigences que nous ne pouvons pas nous engager à satisfaire. Nous n’avons pas les moyens de négocier avec eux directement. Ils exigent des postes au sein du gouvernement, l’amnistie, le retrait des avis de recherche, etc. », a t- il fait savoir .